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11 novembre 2009 3 11 /11 /novembre /2009 07:43

Marie NDiaye, prix Goncourt 2009 pour "Trois femmes puissantes", a estimé "très excessifs" ses propos sur "la France de Sarkozy" qu'elle avait qualifiée de "monstrueuse" en août dernier, dans une interview diffusée mercredi sur Europe 1.

Photographe : Martin Bureau AFP/Archives
Photographe : Martin Bureau AFP/Archives :: Marie Ndiaye pose avec son livre "Trois Femmes Puissantes" après avoir reçu le Prix Goncourt 2009, le 2 novembre 2009.
photo : Martin Bureau , AFP

Interrogée sur sa décision de s'installer à Berlin après l'élection de Nicolas Sarkozy en 2007, la romancière a rejeté l'idée d'"une forme d'exil politique".

"Non, je n'aime pas dire les choses ainsi, c'est très excessif. Je ne veux pas du tout avoir l'air de fuir je ne sais quelle tyrannie insupportable, simplement depuis quelques temps je trouve l'athmosphère en France assez dépressive et morose, il me semble qu'à Berlin en ce moment elle est plus exaltante", déclare-t-elle dans cette interview réalisée lundi soir à Berlin.

A la question est-ce que "ça dépend en France de quelqu'un ?", elle répond : "C'est une histoire vieille de plusieurs années, je ne crois jamais qu'un seul homme puisse faire un pays, bien sûr que non".

Lire aussi
  1. Raoult dénonce les "propos insultants" de Marie Ndiaye à l'égard de Sarkozy

Mardi, le député Eric Raoult (UMP) avait interpellé le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand sur les propos, "insultants" selon lui, tenus par Marie Ndiaye dans le magazine Les Inrockuptibles du 18 août, estimant qu'en tant que lauréate du Goncourt elle se devait de "respecter la cohésion nationale et l'image" de la France.

A propos de la formule qui lui est reprochée sur la France "monstrueuse" de Nicolas Sarkozy, Marie NDiaye conclut, "oui oui, elle est très excessive".

De son côté, le journaliste Bernard Pivot, membre de l'Académie Goncourt, a souligné mercredi que "le devoir de réserve des prix Goncourt n'existe pas", après la polémique sur des propos de Marie NDiaye.

"Le devoir de réserve des Prix Goncourt n'a jamais existé, n'existe pas et n'existera jamais. Ce serait bien mal connaître les écrivains que de croire qu'il existe", a-t-il déclaré à l'AFP.

"Ce qui est vrai, c'est que le Goncourt renforce une position, donne une aura, une légitimité. Mais les propos que tiennent les lauréats n'engagent qu'eux-mêmes, ils n'engagent en aucun cas l'Académie Goncourt et encore moins la France", a-t-il poursuivi.

Selon Bernard Pivot, "c'est déjà difficile de décerner le Goncourt, si en plus il fallait se déterminer sur les propos que l'auteur a tenus des mois avant..."

"On juge un livre, pas l'auteur", a-t-il conclu.

source Orange

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11 novembre 2009 3 11 /11 /novembre /2009 06:57
Le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, a déclenché, mardi 10 novembre, les foudres de l'UMP. Refusant de se soumettre à l'injonction que lui avait adressée par courrier, vendredi 6, la garde des sceaux, Michèle Alliot-Marie, il a décidé que la proposition de résolution du groupe socialiste visant à créer une commission d'enquête sur les sondages de l'Elysée devait suivre son cours. Il a demandé à la commission des lois de l'examiner. Il se réserve le droit d'"exercer [son] contrôle de recevabilité" à la suite de l'avis que celle-ci aura rendu.

Or, pour l'exécutif et pour l'UMP, qui s'est rangée sur la même ligne de défense que l'Elysée dans cette affaire, M. Accoyer aurait dû immédiatement stopper la demande de commission d'enquête. Bien que celle-ci ait été déposée depuis le 23 juillet, c'est dans sa lettre du 6 novembre que la garde des sceaux juge nécessaire d'"appeler l'attention" du président de l'Assemblée nationale "sur le fait que cette commission d'enquête n'entre pas dans le cadre défini par la Constitution".

Invoquant le principe de la séparation des pouvoirs, elle estime que "l'objet de cette commission, évidemment étranger à l'évaluation des politiques publiques, ne saurait être assimilé à un contrôle de l'action du gouvernement". En clair, cette commission est anticonstitutionnelle, et elle demande au président de l'Assemblée d'y mettre bon ordre.

La conférence des présidents qui devait se prononcer sur le sujet, mardi matin, a été houleuse. Successivement, le président du groupe UMP, Jean-François Copé, le président de la commission des affaires économiques, Patrick Ollier (UMP), et celui des affaires européennes, Pierre Lequiller (UMP), ont dit leur opposition au principe de cette commission d'enquête. Le président de la commission des lois, Jean-Luc Warsmann (UMP), pourtant concerné, ne s'est pas exprimé. M. Accoyer est resté ferme sur sa décision.

S'adressant à la presse à l'issue de cette réunion, le président de l'Assemblée nationale a tenu à préciser sa position et à rappeler qu'il s'était scrupuleusement conformé au règlement de l'Assemblée. "Il n'est pas d'usage que l'exécutif fasse des remarques sur la façon dont le Parlement doit se saisir de tel ou tel problème, a-t-il souligné. C'est aussi une question de séparation des pouvoirs." Il a estimé qu'il fallait "avoir une lecture suffisamment large pour ne pas circonscrire les droits du Parlement en matière d'investigation".

"INQUISITION"

Le groupe UMP ne lui a pas ménagé ses critiques, lui reprochant de ne pas avoir pris ses responsabilités. Pour M. Copé, qui en l'occurrence se pose en défenseur intransigeant des prérogatives du président de la République, la seule question qui vaille est celle de la séparation des pouvoirs. "C'est un principe intangible, a-t-il répété. Il ne peut pas y avoir de contrôle d'opportunité."

Pour le président du groupe UMP, "l'hyper-Parlement, ce n'est pas l'hyper-transparence." M. Copé a exclu qu'une commission d'enquête sur les sondages de l'Elysée voie le jour: "Sinon, c'est la confusion des pouvoirs, et c'est le début de la dictature", s'est-il exclamé. De son côté, le président du groupe Nouveau Centre, François Sauvadet, a dénoncé "une inquisition de la part de la gauche".

Rares sont les parlementaires de la majorité qui se soient démarqués. "Refuser une commission d'enquête serait une sorte d'aveu qu'il y a quelque chose à cacher", estime le député villepiniste François Goulard (Morbihan).

"Il faut aller jusqu'au bout de la vérité", juge pour sa part Marie-Anne Montchamp (UMP, Val-de-Marne), tandis que Claude Goasguen (UMP, Paris), membre de la commission des lois, considère que la demande de commission d'enquête du PS est "juridiquement imparable". "Ce serait pire de la refuser à présent, ajoute-t-il. Ou alors, il ne fallait pas modifier la Constitution."

Le président du groupe socialiste, Jean-Marc Ayrault, a tenu à "saluer le président de l'Assemblée nationale, parfaitement dans son rôle". Rappelant que seule une majorité des trois cinquièmes des députés peut s'opposer à la création d'une commission d'enquête, il a mis en garde contre toute volonté de "manœuvre" visant à l'empêcher. "On va savoir si c'est l'UMP qui dirige l'Assemblée nationale", a-t-il prévenu, en soulignant que "le rôle des parlementaires est de contrôler l'exécutif". "Qui est, aujourd'hui, le patron de l'exécutif ?", a-t-il conclu.

Patrick Roger



source le Monde
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10 novembre 2009 2 10 /11 /novembre /2009 06:13
 La Commission européenne a décidé d'adopter un nouveau langage avec les pays dont les finances publiques se sont dégradées avec la crise, dont l'Hexagone. Bruxelles demandera officiellement demain à la France de ramener dès 2013 son déficit public sous la limite de 3 % du produit intérieur brut. Pragmatisme, parce qu'au printemps, lors du lancement de la procédure pour déficit excessif, la Commission avait accordé jusqu'en 2012 à Paris pour que son déficit repasse sous les 3 % du PIB. Elle lui donne donc une année supplémentaire en raison de «la détérioration de la situation économique», expliquent des sources européennes. Mais fermeté, parce que l'échéance reste plus proche que celle visée par Paris. La semaine dernière, le premier ministre François Fillon a indiqué qu'il prévoyait de ramener le déficit public en dessous de 3 % «à l'horizon 2014». Faire mieux semble «assez irréaliste», commente-t-on à Paris. Même si on reconnaît la nécessité pour la Commission de se montrer «ambitieuse» et d'afficher une approche «cohérente» vis-à-vis de tous les États membres. De fait, la Commission européenne a décidé de mettre la pression sur d'autres pays, tout en leur accordant, à eux aussi, un délai d'un an : l'Espagne a jusqu'en 2013 pour repasser sous les 3 % de déficit, 2014 pour l'Irlande et 2015 le Royaume-Uni. La Grèce, dont les finances publiques sont encore plus préoccupantes, est censée y parvenir dès l'an prochain. L'Allemagne, elle, obtient pour la première fois un délai : 2013. Que cette année de crise et l'année prochaine soient marquées par une dégradation de la situation des finances publiques, soit. Mais, pour la Commission, il faut que les choses changent à partir de 2011. Demain, elle dira très clairement à la France que des mesures supplémentaires sont nécessaires à partir de cette date pour réduire son déficit. Quitte à mettre le doigt là où ça fait mal : réduction des dépenses de l'État, certes, mais aussi des dépenses de santé ou de celles des collectivités locales, demande la Commission. Dès lundi soir à la réunion des ministres des Finances de la zone euro (Eurogroupe), à Bruxelles, Christine Lagarde a répondu que la France s'engagerait sur le chemin du «retour à l'équilibre, de manière réaliste, début 2011». «Compenser» le grand emprunt Plus inhabituel, la Commission compte aussi se prononcer sur une décision de politique économique de la France, en affirmant que le grand emprunt pourrait contribuer à dégrader sa situation budgétaire «s'il n'est pas compensé» par des économies supplémentaires . Ce que ne prévoit pas vraiment le schéma français… Éric Woerth a saisi la balle au bond : il a indiqué vouloir que la charge des intérêts du futur emprunt soit compensée par des réductions de «dépenses de fonctionnement» de l'État, comme il l'a défendu auprès de la commission Juppé-Rocard. «Ce pourrait être une bonne idée parce que cela montrerait qu'il y a vraiment une vertu à l'intérieur de l'emprunt», a déclaré le ministre du Budget. «Sans même parler du grand emprunt, on sait déjà que la charge d'intérêt de la dette absorberait la quasi-totalité des marges de manœuvre de l'État , poursuit-on dans son entourage. Il y aura donc des ajustements sur les autres missions dans les ministères. Mais il est encore trop tôt pour dire comment l'effort se répartira entre les ministères.» Selon le quotidien Sud Ouest, Alain Juppé a évoqué un emprunt de 35 milliards lundi devant des militants UMP à Bordeaux.
source le figaro
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9 novembre 2009 1 09 /11 /novembre /2009 16:08

8 novembre 2009 Dans sa folie grandiloquente de convertir l’Amérique Latine à un néo-castrisme centré sur la misère à venir des peuples sous son joug, Hugo Chavez vient de lancer une déclaration de guerre à la Colombie sans la nommer. Confronté à la déliquescence de son régime socialiste, avec deux jours par semaine sans eau ni électricité pour les 23 millions de Vénézuéliens, le caudilllo de Caracas a choisi l’agression contre la démocratie voisine pour faire oublier les déboires de son pays en pleine crise de rationnement. Malgré les milliards du pétrole local et de la cocaïne importée de Colombie, le Venezuela est plongé dans une crise abyssale à cause de l’aide internationaliste apportée par le régime castriste de Chavez à ses laquais du Cône sud (Cuba, Nicaragua, Bolivie, Equateur, Argentine). « Ne perdons pas une seul jour pour notre principal mission, a ordonné Chavez ce dimanche pendant son programme ‘Allo président’. Préparons-nous à la guerre, et à aider le peuple à se préparer à la guerre, car c’est la responsabilité de nous tous. Monsieur le commandant de l’armée, bataillons de la milice, armons-nous. Que les étudiants révolutionnaires, les travailleurs, les femmes soient tous prêts à défendre notre patrie sacrée qui a pour nom : Venezuela », a-t-il insisté. Chavez a profité de son sermon communiste dominical pour menacer le président des USA : « Ne vous trompez pas, et n’allez pas vous engager dans une agression ouverte contre le Venezuela à partir de la Colombie, parce que nous sommes prêts à tout. Jamais le Venezuela ne sera une colonie yanqui ni de personne ! », a-t-il menacé. 

 

 

 

 

 

 

 

source:journaliste d'investigation
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9 novembre 2009 1 09 /11 /novembre /2009 06:44
L'Allemagne fête les 20 ans de la chute du Mur .

 Le 9 novembre 1989, le monde basculait. Une brèche s'ouvrait, ce jour-là, dans le mur de Berlin qui séparait l'Est et l'Ouest annonçant l'implosion de l'URSS, la fin de la guerre froide et la réunification des deux Allemagnes. Vingt ans plus tard, le monde entier célèbre cette journée historique. Les Allemands, en premier lieu, qui se félicitent dans une immense majorité de la réunification. Pour autant, toutes les barrières qui séparaient ces deux parties de l'Allemagne ne sont pas tombées. Retrouvez les archives du journal : tous les articles parus dans Le Monde depuis 1987 Abonnez-vous au Monde.fr : 6€ par mois + 30 jours offerts Sur le même sujet Radiozapping Refaire le mur, refaire le monde Compte-rendu Merkel : entre l'Est et l'Ouest demeurent " des différences structurelles" Webdocumentaire Berlin 1989 : souvenirs du monde d'hier Compte rendu Berlin : l'anniversaire de la chute du mur relance le débat sur le coût de la réunification Portfolio Le monde célèbre la chute du Mur Edition abonnés Thématique : Petites histoires du mur de Berlin VOTRE AVIS Vingt ans après la chute du mur de Berlin, estimez-vous que l’Allemagne tient dans l’Union européenne… … une place dominante, et c’est un problème pour la France … une place dominante, mais ce n’est pas un problème pour la France … une place importante mais pas dominante Sans opinion © expression publique Klaus Schroeder, directeur de l'Institut de recherche sur l'ex-RDA, observe ainsi, dans un entretien au "Monde", qu'Allemands de l'Est et de l'Ouest demeurent "souvent étrangers les uns aux autres". Les premiers reprochent aux seconds leur "arrogance". A leur tour, les "Allemands de l'Ouest" s'agacent de ce qu'on les tienne pour responsables des différences de développement économique persistantes. Pourtant, le fossé économique s'est considérablement réduit. Ainsi, le niveau de vie en ex-RDA – mesuré par le produit intérieur brut (PIB) par habitant – atteint désormais 70 % de celui de l'ex-RFA, contre 33 % en 1991. Mais les "nouveaux Länder" traînent encore de lourds handicaps, malgré les 1 300 milliards d'euros transférés de l'Est à l'Ouest depuis vingt ans. Le taux de chômage y est deux fois supérieur; la population, vieillissante; les jeunes diplômés partent massivement chercher du travail à l'Ouest. Ces données générales cachent toutefois une réalité plus nuancée. Selon les mots d'Udo Ludwig, de l'Institut de prévision de Halle, l'espace oriental rassemble ainsi "des paysages florissants avec beaucoup de zones en friche". Absences remarquées Le déroulement des festivités La journée va commencer par un service œcuménique dans l'église Gethsémani, un haut lieu de la dissidence est-berlinoise à l'époque de la RDA. Dans l'après-midi, la chancelière Angela Merkel (CDU) va se rendre en compagnie de témoins de l'époque et de militants des droits civiques à l'ancien poste-frontière de la Bornholmer Strasse, le premier à avoir ouvert ses portes le 9 novembre 1989. Pour apporter une note poétique à cette journée, huit comédiens déguisés en anges vont se jucher sur les toits du centre-ville à l'endroit où passait le mur. Cette mise en scène est un clin d'œil au célèbre film de Wim Wenders Les Ailes du désir (tourné à Berlin en 1987). Le soir, à partir de 19 heures, une "fête de la liberté" à la porte de Brandebourg, longtemps symbole d'une ville divisée et aujourd'hui emblème de la réunification, doit marquer le point culminant des célébrations du vingtième anniversaire de la chute du mur. Elle doit s'ouvrir avec un concert en plein air de l'orchestre du Staatsoper de Berlin, sous la direction de Daniel Barenboïm. Après cette introduction en musique, commencera la phase solennelle. La chancelière allemande, le maire de Berlin, Klaus Wowereit (SPD) ainsi que les dirigeants des quatre puissances qui occupaient la ville (le premier ministre britannique Gordon Brown, le président français Nicolas Sarkozy, le président russe Dmitri Medvedev et la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton) doivent prendre la parole. Ensuite, et ce sera le clou de la soirée, près d'un millier de blocs en polystyrène décorés par plus de 15 000 personnes en Allemagne et dans le monde entier, et disposés le long du tracé du mur entre le Bundestag et la Potsdamerplatz, vont tomber un à un par un effet de domino pour symboliser la fin du rideau de fer. Ce spectacle sera entrecoupé de discussions, concerts et diverses allocutions. Cette fête doit être close par un grand feu d'artifice. Près de 100 000 personnes sont attendues par la municipalité. Les chefs d'Etat et de gouvernement sont ensuite conviés à la chancellerie fédérale pour un dîner. Les principaux invités Tous les chefs d'Etat ou chefs de gouvernements de l'Union européenne, à l'exception de Chypre, mais également le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, et le président du Parlement européen, Jerzy Buzek, ont répondu présent. Deux absences remarquées : celle du président américain Barack Obama (représentée par sa secrétaire d'Etat, Hillary Clinton) et l'ancien chancelier chrétien-démocrate de la réunification Helmut Kohl, pour raisons de santé. Parmi les acteurs de 1989, le dernier dirigeant de l'URSS, Mikhaïl Gorbatchev, l'ex-leader de Solidarnosc, Lech Walesa, et l'ancien premier ministre hongrois Miklos Nemeth sont présents


source le monde
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8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 08:52

Le grand nettoyage. Pris en faute par la Cour des comptes il y a près de quatre mois sur ses manies en matière de sondages, la présidence de la République a décidé de rendre publique le nombre et les montants des enquêtes d'opinion payées en 2008 et 2009. Les documents que Libération.fr publie en exclusivité, sont présentés aujourd'hui dans un rapport du député PS Jean Launay en commission élargie à l'Assemblée nationale.

De gros budgets sondages... à la baisse

Les deux listes détaillent la répartition des budgets «études et sondages» de la présidence de la République: 3,282 millions d'euros en tout pour 2008 et près de 1,989 million prévus pour 2009 (1,724 million déjà dépensés au 29 octobre).

Trois acteurs se partagent le gâteau: le conseiller de Nicolas Sarkozy, Patrick Buisson, via ses cabinets de conseil Publifact et Publiopinion (1,474 million en 2008 et 963 520 euros prévus pour 2009); l'institut de sondages Ipsos (889 824 euros en 2008 et 358 963 euros pour 2009) et un autre cabinet de conseil, GiacomettiPéron, de l'ex-dirigeant d'Ipsos, Pierre Giacometti, aujourd'hui conseiller auprès du président de la République (723 580 euros en 2008, 665 574 euros prévus en 2009).

Patrick Buisson et le chouchou Opinion Way

Le plus gourmand, c'était lui: Patrick Buisson, conseiller opinion de Nicolas Sarkozy. Désormais patron de la chaîne Histoire, filiale de TF1, l'homme est un ancien directeur du journal d'extrême-droite Minute, passé ensuite par Valeurs actuelles et LCI. Son principal fournisseur: l'institut Opinion Way. Près d'1,1 million d'euros pour 110 études facturées en 2008 à l'Elysée (24 autres études vendues près de 243 000 euros concernaient des sondages Ifop, BVA, CSA et Isama).

Depuis juillet, les dirigeants d'Opinion Way ne cessent de répéter qu'ils ont vendu l'an passé pour environ 190.000 euros d'études au cabinet de Patrick Buisson. Par conséquent, en 2008, rien que sur les sondages achetés à Opinion Way, Publifact a réalisé un bénéfice de près de 910 000 euros, soit une marge de 83%... Sollicité par Libération, Patrick Buisson a refusé de répondre pour justifier de ces sommes.

Une gratification difficile à justifier surtout qu'en juillet, la Cour des comptes a mis en doute la plus-value apportée par ce dernier. Les magistrats avaient révélé que les 41 sondages Opinion Way de type Politoscope facturés 392 288 euros par Publifact à l'Elysée ne faisaient apparaître «aucune différence» avec le baromètre du même nom publié par LCI et Le Figaro.

Pris le doigt dans le pot de confiture, l'Elysée assure avoir arrangé les choses. La liste 2009 montre que Patrick Buisson a arrêté de vendre des Politoscopes (à 9568 euros pièce) depuis le mois de mars. Selon Christian Frémont, directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy, depuis juillet, Patrick Buisson ne touche plus que 10 000 euros nets par mois pour ses prestations de conseil et ne s'occupe plus des sondages, «à sa demande».

Cette fonction relève désormais du directeur de la stratégie au Château, l'ex-publicitaire Jean-Michel Goudard. Reste que selon la liste 2009, Buisson, via sa nouvelle société Publiopinion, a continué a vendre à l'Elysée une dizaine de «baromètres» jusqu'à début septembre et vendus entre 9568 et 11 960 euros chacun.

Le gros lot d'IPSOS

L'autre larron à se tailler la plus grosse part du gâteau élyséen est l'institut Ipsos: 889 824 euros reçus en 2008 pour seulement 15 études, 357 963 euros pour 11 enquêtes jusqu'en juillet 2009. Loin derrière, on retrouve CSA (9 études pour un total de 56 810 euros), TNS-Sofrès (4 études pour 38 272 euros) et Ifop (4 études pour 9448 euros). Pour Ipsos, des enquêtes «baromètre confidentiel – image et action du Président» ont été vendues en moyenne 70 564 euros pièce pour un record à 81 328 euros. Des prix jugés astronomiques par le milieu.

D'autant que l'intitulé ressemble fortement au baromètre Ipsos-Le Point «Image de l'action du Président de la République», publié chaque mois. «Cela n'a absolument rien à voir, défend Jean-François Doridot, directeur général d'Ipsos. Pour Le Point, il s'agit d'une seule question sur le Président de la République. Pour l'Elysée, les questionnaires sont beaucoup plus longs, se déclinent sur une vingtaine ou une trentaine de domaines différents et nous apportons ensuite une synthèse et toute une série d'évolutions d'un mois à l'autre.»

Depuis le printemps, Ipsos réalise cette enquête dans le cadre du «baromètre de l'exécutif» commandé par le Service d'information du gouvernement (SIG). Un des sept marchés attribués en avril par cet organisme dépendant de Matignon et disposant, depuis 2009, d'un budget conséquent: 3,9 millions d'euros pour «analyse de l'opinion et des médias». Coïncidence ou pas, ces sept marchés ont été remportés par les mêmes instituts qui travaillaient en 2008 avec l'Elysée.

Les chers conseils de Giacometti

Troisième gagnant de l'affaire: l'ex-directeur d'Ipsos, Pierre Giacometti. Via sa société de conseil GiacomettiPéron, il a empoché près de 724 000 euros en 2008 et touché au total 665 974 euros pour des «activités de conseil» et de «stratégie politique». Le «périmètre» de son contrat ayant été revu à la baisse en mars pour des «raisons confidentielles», sa société touche désormais 43500 euros nets par mois.

L'ex-sondeur se défend d'avoir pu orienter les choix en sondage de l'Elysée vers ses anciens collègues d'Ipsos: «Il peut m'arriver de donner mon avis (...) mais je ne suis pas en lien direct avec les instituts, explique Pierre Giacometti. Je ne fais pas de recommandations régulières et fréquentes d'Ipsos à l'Elysée.»

Des sondages dans tous les sens...

Outre toute une floppée de «baromètres» (sur les «déplacements et initiatives du Président» ou sur «la confiance et l'actualité»), on retrouve dans ces listings toute une série de sondages divers commandés sans appels d'offres: «les déçus de Nicolas Sarkozy» (9568 euros), «la création d'une nouvelle promotion dans l'ordre de la légion d'honneur» (4784 euros), «la suppression du jour férié du 8 mai» (2392 euros), «l'observation d'une minute de silence dans les établissements scolaires en hommage au dernier poilu» (7176 euros).

Au vu des thèmes de plusieurs d'entre eux – «le climat politique en Ile-de-France» (15 548 euros) ou «le premier tour des élections municipales» (11 960 euros)–, on peut s'interroger sur la pertinence des commandes par le biais de l'Elysée et non du SIG.

Pour preuve, depuis 2009, ce type de sondages n'a plus lieu au Château. Avouant ces «anomalies», l'Elysée a lancé mi-octobre un appel d'offre pour trois «lots» et des enquêtes concernant exclusivement la mesure de «l'action de la présidence de la République».

Toujours pas de commission d'enquête

«Ce n'est pas tant que l'Elysée commande des sondages, a expliqué, sur LCI, Didier Migaud, président (PS) de la commission des finances, c'est tout le processus de fabrication de l'opinion, notamment en certaines périodes tout à fait particulières, juste avant les élections» qui pose problème. Donnant quitus à l'Elysée pour faire preuve de transparence, le député (PS) Jean Launay, rapporteur spécial de la mission Pouvoirs publics, compte bien «demander au gouvernement si ces dépenses ne sont pas reportées sur le budget du SIG».

Depuis juillet, le groupe socialiste à l'Assemblée nationale demande la convocation d'une commission d'enquête parlementaire sur le sujet. Depuis la dernière réforme constitutionnelle, l'opposition peut demander, une fois par session ordinaire, la mise en place d'une telle commission. Pour s'y opposer, la majorité doit réunir 3/5e des députés (contre une majorité simple avant la réforme), ce dont ne disposent pas l'UMP et le Nouveau Centre.

Problème: pour lancer la procédure, le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer (UMP) doit s'assurer auprès de la Garde des Sceaux qu'il n'y a pas de poursuites judiciaires en cours sur le sujet. Or, selon le Canard Enchaîné, son courrier, envoyée le 5 août, est toujours sans réponse. Le temps sans doute que l'Elysée et Patrick Buisson aient mis de l'ordre dans leurs comptes...

souirce libération

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7 novembre 2009 6 07 /11 /novembre /2009 16:57
Saint-Barthélemy tourne le dos à l’Europe

Le 8 octobre, les élus de Saint-Barthélemy ont émis le souhait de passer du statut de région ultrapériphérique (RUP) de l’Europe au statut de pays et territoire d’Outre-Mer (PTOM). Au conseil interministériel de l’Outre-Mer du 6 novembre, cette demande devrait être examinée, et très probablement adoptée, vu que le gouvernement a pour vocation de relayer la volonté des populations locales, dans leur choix d’un statut “à la carte”. Il ne restera plus ensuite qu’à la faire adopter à l’unanimité lors d’un conseil européen après la mise en place des institutions de Lisbonne. Le seul hic, justement, c’est que la population locale n’a pas été consultée.

La population n’a pas été impliquée dans ce choix

Une élue s’est abstenue pour cette raison que la population n’avait pas été consultée ni même impliquée dans cette démarche. J’ai voté contre, pour cette même raison et pour signifier qu’il n’y avait pas nécessité et a fortiori aucune urgence à passer en PTOM.

En 2003, 95% de la population a voté pour le détachement de Saint-Barthélemy de la Guadeloupe et son passage en Collectivité d’Outre-Mer (COM). Mais la population ne s’est pas prononcée pour la sortie ou non de l’Europe, qui n’est aucunement lié au choix de passer en COM. St-Martin en est la preuve : ayant eu la même évolution institutionnelle en COM, elle fera très probablement le choix de rester RUP.

En 2007, lors des élections pour le premier conseil territorial de l’île, l’Europe a été la grande absente des débats : les élus d’aujourd’hui n’ont donc pas été mandatés pour sortir ou non de l’Europe. En 2008, une présentation publique sur l’Europe, par des experts venus de Guadeloupe, a eu lieu. Mais est-ce suffisant pour se forger une opinion ?

On aurait dû consulter la population afin d’avoir la légitimité suffisante pour appuyer une telle demande. Au lieu de cela, on se retrouve avec une demande adoptée par 17 élus, après un débat d’une heure et un document d’aide à la décision de... 2 pages !

Sortir de l’Europe n’apportera rien à Saint-Barthélemy

L’Europe n’est pas qu’un marché unique, qu’une monnaie unique, qu’une politique agricole commune : c’est la réalisation d’une utopie, un modèle de démocratie sociale, un moyen d’améliorer la qualité de vie des européens, une place de choix sur la scène internationale.
Saint-Barthélemy a la chance de faire partie de cette Union Européenne. En sortir, c’est renier un peu ces valeurs européennes.

Sur le plan institutionnel, les RUP sont mieux organisées pour défendre leurs intérêts et laissent la possibilité de demander des modifications et dérogations au droit commun. En devenant PTOM, Saint-Barthélemy se priverait de ce poids institutionnel. Elle serait aussi la première collectivité et sans doute la seule à faire la démarche dans le sens RUP vers PTOM.

Economiquement parlant, le changement de statut ne modifiera rien ou si peu : les aides européennes seront inexistantes dans l’un et l’autre statut.

Reste la question des carburants, qui consiste à déroger aux normes européennes sur la qualité des carburants de façon à pouvoir s’approvisionner sur les marchés régionaux que sont le Vénézuela ou Trinidad et Tobago. Cette essence est meilleur marché (0,20€ par litre) mais de moins bonne qualité (3% de benzène au lieu de 1%)

Cette question des carburants, qui depuis plusieurs mois sert de seule justification à la nécessité de changer de statut, n’a plus lieu d’être. En restant RUP, Saint-Barthélemy peut en effet demander une dérogation aux normes européennes, comme vient de le faire la Guyane, dont la demande est soutenue en ce moment auprès de la Commission Européenne par la secrétaire d’Etat à l’Outre-Mer.

Dans les domaines de compétence législative de la COM*, on ne bénéficiera plus de la réglementation européenne, protectrice, notamment en matière d’environnement, de santé, de droit des consommateurs. Nul ne sait non plus quelles seront toutes les implications du choix de passer en PTOM, par exemple dans le domaine du droit du travail des étrangers, y compris des européens.

Les élus de Saint-Barthélemy bénéficient d’ores et déjà avec la COM d’une grande liberté d’action qu’ils n’exploitent pas suffisamment : les codes de l’urbanisme et de l’environnement par exemple, sont des copies quasi-conformes des codes nationaux. A quoi bon alors demander encore plus de liberté de gestion ?

La décision de sortie de l’Europe me paraît prématurée. Je préfèrerais qu’on continue d’abord la mise en place de la collectivité (adoption de la convention fiscale et de la carte d’urbanisme), qu’on regarde comment évolue l’Europe dans ses nouvelles institutions, qu’on utilise tous les leviers possibles des RUP, et surtout qu’on engage un débat de fonds avec la population.

Benoit Chauvin

Elu au conseil territorial de Saint-Barthélemy

* Saint-Barthélemy dispose de la capacité à légiférer dans un certain nombre de domaines tels que le tourisme, l’urbanisme, la fiscalité, l’environnement, les transports, l’énergie.

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5 novembre 2009 4 05 /11 /novembre /2009 12:58
Lait d'beu - Blogueuse associée  

Comment arrive-t-on à en savoir toujours plus sur lui? Surtout, comment arrive-il à en faire toujours plus? Pour Lai d'beu, Nicolas Sarkozy rime de plus en plus avec folie.


Dailymotion - Public sénat  
J’étais allée consulter le blog de Maître Eolas pour chercher un article que je n’ai d’ailleurs pas trouvé mais je n’en ressors point tout à fait bredouille et c’est même un drôle de garenne qui remplit la gibecière de la pourtant non-chasseuse – et pour tout dire : totalement opposée à la chasse ! - mémé Kamizole.
Excusez du peu mais je m’étais laissée enfumer par les explications de Philippe Seguin : les 245572 euros – dont la fameuse douche sarkonapa-lesque ! – concerneraient l’aménagement de l’ensemble des 8 salons pour les entretiens diplomatiques, avec douches attenantes. J’en doutais mais n’avais point le moyen de vérifier…

Or, à lire l’article de Maître Eolas sur le sujet L’hygiène n’a pas de prix (en fait si) ce chiffre concerne l’aménagement d’un bureau pour Nicolas Sarkozy dans l’enceinte du Grand Palais – comme il le fait très justement remarquer, il n’y a que l’avenue des Champs-Elysées à traverser, quelques petits 400 mètres, rien du tout pour un jogger émérite. Une douche a donc été installée dans ce bureau… «En France, on aime être propre et sentir bon». Surtout quand on transpire comme une bête et qu’il paraît qu’ensuite ça fouette !
«Enfin, une douche… la Rolls des douches. Jets multi-directionnels, radio étanche incorporée. Le Grand Palais n’étant pas aménagé pour ça (c’est une énorme et superbe coquille vide), il a fallu installer un ballon d’eau chaude et un réceptacle à eaux usagées. 245 572 euros le bureau équipé. Allez, comme cette douche, c’est un peu la vôtre puisque vous l’avez payée, voici des photos souvenirs, prises par des ouvriers et publiées par Médiapart».
Photos que je m’empresse d’enregistrer. On ne fait jamais assez gaffe avec les ouvriers ! Sûr et certain que la prochaine fois, le Sarko, il fera fouiller les ouvriers à la sortie du turbin et confisquer les cartes des appareils photos ou portables, comme il le fait déjà faire par sa police à l’encontre de certains paparazzis ou journalistes trop fouineurs.

Ah! Français ! Si vous aviez su… Même moi qui l’avait pourtant «calculé» dans un article férocement rageur entre les deux tours de l’élection présidentielle – le sarkozysme est une maladie intellectuellement transmissible – j’étais bien loin d’imaginer que le pire serait amplement dépassé à un si haut degré… Malheureusement et à ma connaissance, il n’existe pas de superlatif de pire…

Combien de temps supporterons-nous ce parvenu, aussi vulgairement m’as-tu-vu que «bling-bling», satrape sarkonapalesque qui vit sur le plus grand pied possible aux frais des cons…tribuables ? La France est déjà en bien piteux état. Attendre 2012 ? Nous savons désormais avec l’exemple récent de l’Islande qu’un Etat peut être déclaré en faillite. A continuer sur le même pied, nous risquons fort que le déficit budgétaire atteignît au moins 200 % du PIB en 2012.

Quand bien même Nicolas Sarkozy recycla deux ou trois fois les promesses d’aides aux catégories les plus en difficulté qui ne voient jamais rien venir : il ne tient ses promesses, à grands coups de centaines de milliers d’euros, voire de milliards ! qu’envers ses amis multimilliardaires du COUAC/40, banquiers et autres magnats de l’industrie automobile.

Incontestablement, Nicolas Sarkozy est atteint de « la folie des grandeurs  »… est-il sain d’esprit… et sinon, comment s’en débarrasser ?
D’une très lointaine lecture (1965) du dossier psychiatrique d’un malade interné d’office pour une psychose maniaco-dépressive, j’ai le souvenir que la famille avait demandé son hospitalisation pour des dépenses totalement disproportionnées avec ses revenus qui n’étaient pourtant point modestes et qu’il s’agirait d’un symptôme assez fréquent, dû à l’euphorie qui s’empare du malade dans la phase maniaque – agitée – de cette affection.
Certains doutent de plus en plus de la santé mentale du Président de la République, tel le psychiatre Serge Hefez qui parle de perversité obsessionnelle… dont il traite d’ailleurs dans un court pamphlet : «La Sarkoze obsessionelle» collection Tapage, Hachette Ed. Pour ma part, il y a belle lurette que je répertorie tous les symptômes du polymorphe

Syndrome de Sarkozy ! N’y faudra-t-il pas ajouter cette autre maladie ?
Le budget de l’Etat n’y pourra résister mais quel moyen de l’empêcher de nuire ? Certains commencent à émettre l’idée que si Claude Guéant prend autant de place – président-bis ? – c’est que Nicolas Sarkozy ne serait plus à même d’occuper la fonction… Il rejoindrait dans l’Histoire de nos institutions Paul Deschanel, éphémère président (18 janvier 1920 – 21 septembre 1920) obligé de démissionner pour insanité mentale. Mais par qui la faire dûment constater pour que le Conseil constitutionnel déclarât la vacance du pouvoir ?

Retrouvez les articles de Lait'dbeu

source Mariane 
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2 novembre 2009 1 02 /11 /novembre /2009 14:54
Par Paradisial (xxx.xxx.xxx.224) 2 novembre 12:17 Paradisial

Voici une liste non exhaustive des ex de Carla Bruni :

Mick Jagger

Elle aimait les Stones, elle a eu leur leader. Dans les années 1990, le rocker, marié à Jerry Hall, succombe à celle qui est alors la compagne de notre Vincent Perez national.

Jean-Jacques Goldman

Le chanteur a divorcé en 1997 et s’est remarié en 2001. C’est entre les deux qu’aurait eu lieu l’idylle entre le chanteur et le top modèle.

Eric Clapton

La liaison entre Carla Bruni et le guitariste est restée très discrète. Mais une chose est sûre : Carla aime la guitare et ceux qui savent en jouer.

Louis Bertignac

Amants pendant peu de temps, Carla Bruni et l’ancien guitariste de Téléphone sont surtout amis depuis très longtemps. Il a d’ailleurs réalisé le premier album de la belle.

Florent Pagny

C’est en 1992 que le chanteur est tombé sous le charme de Carla. Jusqu’à en oublier son grand amour, Vanessa Paradis.

Jean-Paul Enthoven

Carla Bruni était en couple avec l’éditeur français le père quand elle a craqué, en 2000, pour… son fils Raphaël (celui de la chanson).

Raphaël Enthoven

Elle l’a rencontré à Marrakech, chez Bernard-Henri Lévy, et l’a « piqué » à Justine, la fille de BHL. Ils sont restés mariés pendant cinq ans et ont eu un enfant, Aurélien.

Léos Carax

Le réalisateur français a coécrit la chanson « Quelqu’un m’a dit » avec la chanteuse. Une complicité artistique qui a débouché sur une courte liaison.

Laurent Fabius

Pas tout à fait chef d’Etat mais ex-premier ministre quand même, le socialiste français aurait lui aussi craqué pour Carla, même si l’intéressée dément.

Donald Trump

« Il a cru me séduire avec ses dollars mais il s’est trompé, a déclaré Carla Bruni. Son argent ne m’a jamais intéressée. » Ils ont pourtant eu une aventure.

Kevin Costner

C’est un peu l’OVNI dans le tableau de chasse. Mais l’acteur américain est unanimement cité comme étant un ex de Carla. Quand il était (plus) jeune et (plus) beau.

Vincent Perez

L’acteur suisse et le mannequin italien ont formé un couple tout à fait officiel. Même si c’est pendant leur histoire que Carla aurait séduit Mick Jagger.

Arno Klarsfeld

L’avocat a aussi le privilège d’avoir été un « officiel » de Carla Bruni. Dans les années 1990, leur liaison est hypermédiatisée, pour leur bonheur à tous les deux.

Charles Berling

L’acteur français aime les voitures de sport et roule en Porsche. Apparemment, il n’est pas insensible non plus aux top modèles, Carla Bruni en tête.

Dimitri de Yougoslavie

Cent troisième sur la liste des prétendants au trône d’Angleterre, Dimitri apporte la touche royale aux statistiques de Carla.

Christopher Thompson

Fils de la réalisatrice Danièle Thompson, le beau Christopher a, lui aussi, succombé aux charmes de la Piémontaise.

Pas encore ex : Nicolas Sarkozy

C’est le premier chef d’Etat inscrit au palmarès de Carla Bruni.

Sainte ou Reine ?!!!!

Moi je dirais : c’est la mouche qui a rencontré sa nième bouse


source agora vox

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2 novembre 2009 1 02 /11 /novembre /2009 09:26
ARMOR France-Antilles Guadeloupe 02.11.2009
Le tortionnaire a été interpellé après un signalement des services sociaux. Il n'a que 23 ans. Il dort en prison.
« Il n'y a pas un endroit du corps de ce gamin qui ne soit une plaie ou une cicatrice. » Quoiqu'expérimentés, les policiers qui, la semaine passée, ont mis un terme au calvaire du garçonnet - 3 ans - sont manifestement bouleversés.
« Il le battait avec une ceinture, une chaussure, un chargeur de téléphone portable... » Il ? Un homme de 23 ans, sans emploi, vivant dans un quartier défavorisé de la région pointoise. Le père ?- légalement, du moins, puisqu'il l'a reconnu - de la victime. Et ce traitement odieux qu'il infligeait au garçonnet durait depuis un an et demi.
« Ce sont les services sociaux qui ont signalé l'affaire au parquet. » Le Clas, le Comité local d'action sociale. Des gens investis, au fait des réalités des quartiers. Ils ont averti le parquet qu'il fallait éloigner l'enfant. Le parquet a immédiatement saisi la police, qui est intervenue dans la foulée.
Des violences en hausse
Le père tortionnaire a été placé en garde à vue et déféré samedi. Le parquet a requis son placement en détention provisoire. Mis en examen pour actes de torture et de barbarie habituels sur mineur de 15 ans - une qualification qui donne la mesure de ce que l'enfant a subi... - il a été incarcéré, à l'issue du débat avec le juge des libertés.
L'enfant a été placé dans une structure d'accueil. Sa mère ? 20 ans, sans emploi. Complice par son silence, quoique...
Elle aurait tenté de sensibiliser, à mots couverts, les services sociaux sur la situation de son fils, évoqué la nécessité de l'éloigner, suggérer la possibilité de le placer chez une parente. Mise en examen pour non-dénonciation de crime, elle a été placée sous contrôle judiciaire. Son incarcération était, de toute façon, difficilement envisageable : elle est enceinte.
Cette affaire n'est pas isolée. La cellule spécialisée (lire ci-dessous) reçoit un bon millier d'appels par an. Et le dernier rapport du Conseil de sécurité souligne que, sur un an, « les violences et mauvais traitements à enfants ont connu une progression de plus de 9% » .
- 08 00 83 20 20 : un millier d'appels par an
Un millier par an, près de 100 par mois, c'est le nombre d'appels que reçoit la cellule Signalement et écoute pour l'enfance en danger. Créée en 1998 par le conseil général, composée d'agents spécialisés - dont des psychologues - cette cellule propose une permanence téléphonique 24 heures sur 24.
Elle est accessible par n° vert : 0800 83 20 20.
- Des actes complexes et multiples
Voici quelques années, France-Antillesavait interviewé Errol Nuissier, - psychologue clinicien, expert près de la Cour d'appel de Basse-Terre - sur ce phénomène de maltraitante.
« La maltraitante, expliquait M. Nuissier, c'est une violence faite à un être en situation de fragilité. Elle s'exprime sous divers aspects - physiques, psychologiques... - et en actes complexes et multiples, des coups au rejet en passant par les insultes et privations. » Les auteurs de maltraitantes, avait-il poursuivi, « ont souvent été considérés eux- mêmes comme des objets par leurs propres familles. Et ils répètent non pas, comme on l'affirme souvent, les violences qu'ils ont eux-mêmes subies, mais la relation à l'autre qu'ils ont vécue. »
Mais, avait-il conclu, « tous les enfants maltraités ne deviennent pas à leur tour des maltraitants, pour peu qu'ils trouvent quelqu'un - éventuellement un thérapeute - pour les aider à gérer l'énorme masse de souffrances qu'ils ont vécues. C'est la théorie de la résilience. Mais elle trouve de plus en plus de mal à s'exprimer, parce qu'il devient difficile de trouver au sein des familles des personnes avec qui nouer ce type de relation. »
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  • L'archipélien
  • Le monde est dangereux non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire” Einstein.
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