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12 octobre 2013 6 12 /10 /octobre /2013 17:30

Au soir des élections municipales de Terre de Bas , nos compatriotes du sud auront un nouveau maire puisque le maire actuel à décidé de se retirer. Cette décision qui  honore l'homme politique nous demontre que nul n'est indispensable.

 

Des trois prétendants sur la ligne de départ,

 

Qui  de Madame Brudey, de Monsieur Duval et Beaujour Gerard sortira  gagnant du verdict populaire ? C'est du 50 .30 . 15,  dans le desordre au premier tour , croit savoir un ami de terre de bas

 

Cette élection à premiere vue sans enjeux pourrait changer la donne des élections cantonales de Mars 2015 . Nul doute que le sortant  analysera minutieuse  ce scrutin pour élaborer sa stratégie de campagne ; car si , par hypothèse, les municipales de terre de haut  s'avèrent en deçà de sa légitime espérance , je doute que, dans l'euphorie d'une victoire ,le(la) futur (e)maire(esse)de terre de bas  ne soit pas candidat (e) aux cantonales .

 

Foi de charbonnier, dans la mesure ou la loi a institué la formule du ticket mixte un homme une femme, pour les prochaines cantonales, une union intelligente des battus aux municipales des saintes pourrait s'avérer payante.

 

Une de nos  singularités  aux saintes:  c'est qu'il est plus facile de cristalliser des oppositions que de federer des majorités... Les souteneurs ne seront pas les payeurs me rappelle  kompè zamba.

 

 

Incontestablement Madame Brudey est au centre du jeu des Cantonales 2015.

 

 

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9 octobre 2013 3 09 /10 /octobre /2013 17:30

Sur le plan National, le FN affiche ses ambitions: devenir  le premier parti de France aux prochaines élections locales et européennes. Marine LEPEN  sa présidente ne se cache pas de le dire à chacune de ses apparitions publiques. Face à ce peril menaçant pour les grands partis de gouvernement  impuissants , certains politiciens  exotiques, à l'instar de notre Prévôt, tentent d'exorciser leurs peurs en se disant que  L' hexagone c'est loin des Antilles.

 

Ils se trompent, helas, car une liste FN est en préparation pour les prochaines élections municipales de  Terre de Haut. Cette information est une douche froide pour celles et ceux qui s'imaginent que la "gwadloup cé ta nou , cé pa ta yo". Il   faut admettre , messieurs et dames, que 2009 n'est plus de mise  aujourd'hui.

 

Qui sera à la tête de cette liste ?

 

Il se dit que plusieurs personnes sont préssenties, " des hommes et également des femmes ayant une longue experience d'appareil et de gestions publiques ", aurait  declaré Marine Lepen au micro de Nationale  Radio Franchouillarde .

 

Nationale Radio Franchouillarde, retenez ce sigle.

 

Qui sera présent sur cette liste?

 

Cette question est actuellement en discussion assure,  le porte parole de la section FN de St Barthelemy , de passage aux Saintes. Par ailleurs, celui ci ne se cache pas d' afficher son optimisme:   "la liste sera ouverte avec des surprises" ..." Certains ont deja exerce le pouvoir à droite "; a t" il tenu de préciser.

 

A six mois des élections municipales, " notre chronologie des actions est enclenchée indique la trés probable tête de liste à l' abri d'une vitre sans tain ... " Je puis vous dire que nous avons un groupe de soutien de plus de 300 autochtones et résidents " lancera un de ses challengers.

 

"...et notre objectif c'est de provoquer un second tour afin de renverser la table des profiteurs ",  clame une autre voix martiale dont je crois avoir reconnu l'origine ...L'ancien para envisagerait-il le deboulonage de celui qu'il a fait prévôt ?

 

A l'evidence ,  il nous  faut l'admettre,  l'exercice du pouvoir durant 40 ans dans le même etat d'esprit, combinée à la crédulité  des électeurs saintois a été le  terreau propice à une importation réussie des idées extremistes..

 

Le FN peut se feliciter de son Aube Dorée sur le sol des Saintes  grâce aux  graines semées par les deux  derniers maires de Terre de Haut .

 

 

 

 

 

NB:La fiction devance toujours le réel

 

 

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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 19:54

Davecat est en couple depuis l’an 2000 avec Sidore. Sauf que la jeune femme en question n’est pas "organique" mais "de synthèse" : c’est une poupée. Et plutôt que de se borner à l’utiliser comme objet sexuel, cet homme de 40 ans en a fait sa partenaire de vie. Pour Gislaine Duboc, psychothérapeute, ce comportement extrême est symptomatique de la façon dont on perçoit la sexualité dans notre société.

Édité et parrainé par Daphnée Leportois

Realdoll, poupée en silicone à taille humaine à 6500 dollars d'Abyss Creations, à San Marcos, en Californie (R.HUBER/MAXPPP).

 

Cet homme vit une relation affective et amoureuse avec une poupée à forme humaine. Davecat n’a rien d’un Pygmalion puisqu’il n’y a rien à révéler de cette matière inerte. Il est plutôt un Gepetto, qui donne vie à son Pinocchio, sauf que celui-ci est une femme… Il est dans l’énergie de la toute-puissance et se fait Dieu.

 

Lamartine se demandait : "Objets inanimés, avez-vous donc une âme ?" La réponse est oui : les objets prennent la force et le pouvoir qui leur sont donnés. La poupée est ici investie par son propriétaire (qui lui a même créé un compte Twitter et un Tumblr), elle est une part de lui qu’il a mise à l’extérieur.

 

C’est une sexualité enfantine, du touche-pipi pour adulte. Il joue toujours à la poupée ! Cela peut être aussi comparé à la phase du "doudou" qui sécurise l’enfant. Cette relation délirante évite la rencontre avec la frustration, protège de la solitude, de l’inconnu : "je peux vivre tout seul, je peux me combler et je sais jouir tout seul" – le summum de l’indépendance !

 

Orgasme de soulagement

 

Dans la relation amoureuse, on rencontre d’abord une personne. Et c’est la relation d’amour et de confiance qui permet de se donner comme un objet de désir. Au moment du rapport sexuel, on est seul, l’autre devient une porte qui mène à soi.

 

Ici, la relation est inversée : cet homme achète un objet et le considère comme une personne en projetant une part de lui. Peu à peu, il lui donne vie et en oublie que c’est sa propre projection. Il se fait l’amour en croyant être deux.

 

Car, avoir une relation avec une poupée, c’est être sûr de ne jamais entrer dans la transe d’un amour partagé, ne jamais ressentir l’émoi spirituel qui conduit à l’orgasme appelé la petite mort. C’est juste un orgasme du soulagement et de réassurance à sa toute-puissance sur le monde.

 

Dans cette approche, le cerveau, qui est un organe important dans la sexualité, est le seul en action. Il crée ses sensations exclusivement à partir d’images, la dimension du corps est inexistante. C’est une sexualité qui est en accord avec le monde virtuel dans lequel on vit.

 

Poupée-miroir

 

Cette situation répond à un monde où la peur de la frustration, du monde extérieur, de l’impuissance, de la mort, du rejet rend les rencontres de plus en plus difficiles. L’écran devient un miroir dans lequel Narcisse se mire : cette poupée est son miroir ! Génération Narcisse, qui construit une image et s’en nourrit comme sur Facebook : le reflet des photos émerveille et fait croire à une vie intense, qui n’existe que sur la toile. Mais n’oublions pas qu’à la fin Narcisse se noie…

 

Davecat dit être satisfait à 99% de sa relation avec un être de synthèse. Le 1% restant, c’est l’espoir qu’elle devienne un robot à forme humaine qui pourra lui rendre ses câlins. Gilbert Bécaud chantait "la solitude, ça n’existe pas" en citant la radio ; Davecat a trouvé sa solution, le moyen de s’auto-suffire : il a sa femme de synthèse, sa prolongation de lui, sa version féminine qui l’attend chez lui pour satisfaire à ses désirs. Il n’est dépendant de personne et arrive à en jouir. Je suis sûre qu’il n’a aucune envie de se faire soigner !

 

En effet, dans notre société, le stress permanent et le travail engendrent des difficultés sexuelles : quand on rentre du bureau, c’est difficile de débrancher et on a peu de temps pour communiquer avec son conjoint (quand il y a conjoint, ce qui devient difficile). La poupée n’est pas encore dans tous les foyers mais ceux qui trouvent leur plaisir par procuration en visionnant du porno, ou qui entretiennent des relations virtuelles sur internet sont très nombreux. Ce sont des relations sans risque.

 

Monde virtuel jusque dans son lit

 

Le problème, c’est donc que Davecat et sa poupée risquent de faire beaucoup d’émules. Parce qu’il présente sa relation avec une femme poupée comme une réponse concrète à la peur de souffrir au contact de l’autre. Il y a 30 ans, on n’aurait pas parlé de lui, ou alors en termes cliniques. Aujourd’hui, certains vont se dire : pourquoi pas ? Avec la poupée, on fuit la souffrance et la mort. Tant que l’homme existe, sa poupée aussi. Il est son dieu créateur. La preuve, il a fait refaire son corps deux fois parce qu’elle était cassée.

 

Le plus dramatique, c’est qu’il n’entraîne aucune révolte. Que son fantasme de "relation avec un robot" n’effraie pas, mais, au contraire, intéresse. En cela, c’est terrible. Car, dans nos sociétés où la machine a déjà pris la place de l’homme et les algorithmes gèrent la vie des États, c’est l’ultime rempart dans lequel l’humanité pouvait encore s’exprimer sans robot.

 

S’investir dans une poupée, c’est croire avoir trouvé sa moitié, qu’on aime et qui vous aime encore et encore. C’est embrasser une illusion et maintenir sa vie dans le monde virtuel jusque dans son lit… C’est l’apothéose de l’inhumanité, la consécration de la solitude absolue.

 

 

Propos recueillis par Daphnée Leportois.

 

Commentaire personnel: Et que se diversifie le mariage pour tous.

 


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2 août 2013 5 02 /08 /août /2013 06:16

L' arbre tombe toujours du coté ou il penche ...

 

 

 

 

 

 

 

 

On dit souvent que le futur et la robustesse économique se déclinent en Asie. Que la vieille Europe s’autonourrît de sa gloire passée et s’embourbe dans les contradictions, visibles à l’œil nu de ses choix financiers, de ses intérêts post coloniaux et d’une servitude, maintes fois prouvée, vis à vis des Etats-Unis. Ces derniers continuent à imprimer des dollars à toute allure, se reposent sur des brevets moralement inadmissibles, tout en donnant des cours de bonne gestion au reste du monde. La classe politique Africaine, à quelques rares exceptions près, se vautre dans les délices d’un néo-colonialisme qui ne dit pas son nom, continue à fournir ses matières premières aux moins offrants (c’est-à-dire à ceux qui savent le mieux la corrompre) et à acheter aux mêmes des armes pour mener des guerres prédatrices, qui, elles aussi, ne disent pas leur nom.

Si en Asie, le futur économique de notre planète, sous la direction lumineuse de partis et de régimes autoritaires, indique que les règles, les lois, les conventions internationales tout comme l’éthique des Etats ne sont plus que des boules de décoration des arbres de Noël auquel plus personne ne croit. Si en Asie on se complaît à gérer des milliards de pauvres et quelques centaines de millions de riches en exhibant ce modèle, comme jadis le faisaient les puissances européennes, comme étant universel, en Amérique Latine, sur le fond et sur la forme - mais sans les confondre -, se met en place une nouvelle morale politique, qui, certes imparfaite, continue à primer le politique, le régional et le particulier. En d’autres termes, la population n’est pas exclue du processus, n’est pas receveuse de leçons, n’est pas objet maniable et corvéable à merci.

Ce n’est donc pas un hasard si, et de manière très sélective, on s’inquiète à Paris, à Londres ou à Washington de l’état de la démocratie en Amérique Latine. Qu’en Argentine, au Brésil, en Uruguay, en Equateur et ailleurs les gouvernements soient élus, cela n’empêche en rien les « inquiétudes » occidentales et les rengaines sur des « Républiques bananières » et autres régimes autoritaires. La paille à Buenos Aires ou à Quito, par un jeux d’optique oh combien subjectif, cache la poutre de Ryad, de Pékin, ou d’Islamabad. On « s’inquiète » des amis du régime Vénézuélien, oubliant que les nôtres se situent du côté des émirats, dont tout le monde connaît leur fibre démocratique ou des potentats de l’Asie centrale (qui se paient le luxe d’acheter, en prime, nos clubs de foot) Ainsi, selon nos experts télégéniques, la diplomatie expliquerait parfaitement nos amis mais pas ceux des autres. 

Il a donc bien fallu que l’Europe des lumières séquestre un président latino-américain et essaie de fouiller son avion (couvert par l’immunité diplomatique) pour enfin comprendre que la seule loi, la seule convention, la seule règle qui compte est celle du plus fort, en l’occurrence du pouvoir américain qui n’exporte pas seulement ses ordinateurs made in Taiwan mais aussi sa paranoïa. Au contraire : la leçon iraquienne ou afghane, où le « monde civilisé » est parti en guerre pour installer la démocratie et a fini par y renforcer le Moyen - Age et ses châteaux forts mafieux a été copieusement reproduite en Libye, avec bien entendu les mêmes résultats. 

C’est donc cela la nouvelle éthique politique : être servile vis-à-vis des puissants (ou qui se projettent en tant que tels) et se racheter en s’en allant faire la guerre là où notre inquiétude démocratique empêche nos philosophes (ou qui se projettent comme tels) de dormir. Mais ces mêmes philosophes à la fibre républicaine s’inquiètent un peu soit-il du sort que, à coups de chantages, de byzantinismes et de propagande, on inflige en Europe même, aux peuples grec, espagnol ou portugais ? Ou sont-ils naïfs (pas à la manière de Voltaire cela va sans dire, mais disons-le quand même), pour croire que les premiers ministres technocrates imposés, les chantages au pognon, les coups de force accompagnés par les ricanements des ignares qui dirigent notre Europe ne sont qu’une garantie des processus démocratiques au sein de ces pays, face à des peuples volages, paresseux et fumistes qui se complaisent dans l’anomie ? Car c’est toujours le même processus qui, s’applique à Athènes ou à Bamako : la loi du plus fort est toujours la meilleure. 

Vous êtes colonisés par les USA, fustige, indigné, Evo Morales. Et il a, en partie, raison. En partie, car sans les hommes gris, sans odeur, sans saveur et surtout sans vision autonome qui gouvernent l’Europe, Washington cesserait d’espionner les uns et les autres et s’occuperait pour une fois et sérieusement de sa dette, la plus importante du monde, et pour laquelle personne n’a son mot à dire.

 

Auteur:  M Koutouzis

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27 juillet 2013 6 27 /07 /juillet /2013 06:50

 

Le 14 et 15 janvier dernier, deux fonctionnaires de la brigade anti-criminalité, l’agent Walter Lebeaupin, le brigadier-chef Jean-Michel Moinier, ainsi que le policier municipal Jim Manach, tous trois en poste dans la ville de Grasse (Alpes-Maritimes), étaient rejugés devant la cour d’appel d’Aix-en-Provence pour la mort de Hakim Ajimi. Le 9 mai 2008, ce jeune Tunisien de 22 ans, décédait, alors même qu’il était menotté aux mains et aux pieds, suite à un écrasement de la cage thoracique et une clé d’étranglement pendant plus de six minutes. Le responsable de ce geste avait courageusement plaidé le fait qu’une telle pratique ne ressortissait pas de sa responsabilité mais de celle de sa hiérarchie…

Après délibérations, le tribunal avait confirmé les peines de 24 mois de prison pour Lebeaupin, 18 pour Moinier et 6 pour Manach, toutes évidemment avec sursis. Le 22 mai, c’était au tour de deux personnes proches de la famille Ajimi d’être jugées devant le tribunal correctionnel de Grasse. Leur tort supposé : deux policiers accusent Dorsaf Briki et Walid Klai de les avoir montrés du doigt en les traitant d’assassins à l’occasion d’une manifestation dans les rues de Grasse, le 19 janvier 2012, lors du premier procès des policiers impliqués dans la mort de Hakim Ajimi. Le procureur a requis quatre à six mois de sursis contre les deux prévenus. En attendant le rendu du délibéré qui doit avoir lieu le 17 juin on ne peut que suffoquer devant une demande aussi scrupuleuse d’égalité devant la loi.

 

 

Paru dans CQFD, par Gilles LUCAS

 

 

 

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9 mai 2013 4 09 /05 /mai /2013 20:10

Monsieur Chamoiseau est educ spé de formation . A ce titre il a probablement travaillé avec des jeunes cas sociaux . Je veux parler de ces mineurs déconstruits  insaisissables qui donnent à voir une image idyllique en entretien duel mais qui ,une fois qu'ils sont loin du regard de  l' autre,  sombrent dans leur délire "Radical " " Man ".

Troubles bipolaires  pour les uns , comportement ou réflexe caméléon pour les autres ; dérangeant pour l'ordre établit dans les ex-colonies de Matinik et Gwada ... Serait ce là  la radicalité bô kaz à laquelle   Monsieur Chamoiseau nous invite ?...

Oups ! j'oubliais Kali  et " ses fonctionnaires révolutionnaires ".

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15 septembre 2012 6 15 /09 /septembre /2012 09:53

Morte une seconde fois à Basse-Terre quoique toujours vivante à Capesterre de Marie-Galante ,une femme d'un certain âge soulève enfin ,bien malgré elle, le voile sur  une pratique très courante entre "frères caribéens"....L'hydre dévoreuse de tout se nomme "débouya pa pèché"...

 

Laquelle des trois est bien la bonne personne ?  Que l'ADN parle.

 

Je connais un ex député de la 4ème circonscription soutien de Lou Mol aux dernières législatives qui employait un sorcier africain lequel exigeait des cranes humains de la part de son client ,pour lui assurer  le succès..." En là pou bouè let an pa la pou véyé bef",disait le croque-mort (un natif de st claude) qui assurait le traitement des commandes de monsieur l'ex député/maire.

 

La profanation des cimetière à des fins politiques ,çà aussi c'est un problème récurrent.

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1 août 2012 3 01 /08 /août /2012 07:00

 Les faits en question se sont déroulés il y a un peu plus de 40 ans , à proximité de "roch a zirondel" derrière le Grand -Ilet ,pour ceux qui ne connaissent pas  les lieux.C'était un après-midi comme il en existe  de mémorable durant mon bref mais riche parcours de pêcheur à la senne avec " z'enfant a Théodorit ".Nous étions au mois de Mai ,  si ma mémoire est bonne ,à une  période de l'année  durant laquelle des "litt" de thons noirs venaient  s'alimenter  à la sortie vers le large  en fin d'après-midi des bancs de pisquettes  .

 

Il ne fallait surtout pas se laisser distraire, au risque de perdre  l'aubaine d'une bonne pêche.La consigne etait que à 14heures  l'équipage soit pret pour le départ en mer .Celui ci se  faisait au fond du curé et il ne fallait guere plus d'une demie heure pour que nous soyons sur la zone .Le temps passé a refaire le monde ne nous dispensait pas de guetter le moindre "wach". Chacun attendant la consigne ,tel un chasseur à l'affût de sa proie ,venant de "jan clod "le maître senneur ..."Bâton!!" mot magique signifiant l'instant zéro pour lancer la senne .

 

Un jour que les frères Cassin "z"enfant à roger" qui avait la priorité d' un "koud senn " déposé la veille étaient en retard, notre équipage s'est trouvé ,bien malgré nous, face à un "kouboulinn" :expression saintoise signifiant que le premier arrivé est le premier à se servir .  Sans se poser de question et  pour ne pas  perdre de temps,nous avons  cru bon tenter le coup de force en  encerclant un banc de thons noirs venu nous narguer dans les cailles de la passe  des dames.

 

Notre joie fut de courte durée , le temps pour nous de fermer les deux extrémités du filet ,les  frères Cassin avaient  surgi de nulle part sur notre  bâbord  , donnant l'ordre à leur  équipage de lancer  leur senne a l'intérieur de la notre .Tandis que je m'etais jeté à l'arriere du filet " la fwonciere" comme à mes habitude pour informer le maître senneur de la présence du banc de poissons , c'est alors que Kamille les yeux sortant de leur orbite ,debout avec à la main "un goulot" (une lest  de ralingue des plombs)  a crié en me  menaçant :" jodi là en ka tué ou !" . Aujourd'hui je te tue !

 

 

Conscients de n'avoir pas respecter la regle des "koudsenn", nous avons ce jour là accepté de faire "tête basse" en rembarquant la senne vide de l'eau.Ensuite,une fois la frayeur de la menace à ma personne dissipée, j'ai considère que dans mon coeur il n'y avait pas de place pour la rancune .Au contraire , au fil des mois et des années qui suivirent ,j'ai été saisi d'un sentiment d'affection et de respect pour Kamille.La raison à cela  ,comme disent les anciens ,c'est qu' à toute chose malheur est bon.

 

 

Ainsi , son décès  ne peut me laisser indifférent. Voila pourquoi je compatis à la douleur de son épouse à qui j'e demandais tout récemment de ses nouvelles.J'adresse également mes condoléances à ses enfants et ses petits enfants ,en leur disant que Kamille, au delà des apparences d'homme d'intransigeance ,  a été pour -moi l'instant d'un conflit salutaire -le jalon de la limite à ne pas franchir pour celui qui ne souhaiterait se perdre dans la facilité et   le déshonneur.

 

En me menaçant ,il m'a rendu un grand service dans la mesure ou il m'a apprit  à ne jamais vouloir  forcer la main de ceux qui sont dans leur bon droit ,si on veut éviter des désagréments.

 

RIP Kamille alias CASSIN Gérard ! Que ton ame repose en paix

 

 

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29 juillet 2012 7 29 /07 /juillet /2012 06:54

Depuis bientôt un an ,les cotes et plages des îles de Guadeloupe sont touchées par  des arrivées massives d'algues dites sargasses.

 

Dans l'archipel des saintes ce phénomène n'est pas nouveau .De  tout temps  l'échouage  des sargasses constitue un cycle saisonnier  connu  des pêcheurs saintois. Durant mon enfance ce rituel conditionnait la migration en grande quantité d'oiseaux marins sur la plage de Grande -Anse :  zèglettes, bécasses et pigeons de mer ; et ce ,au grand bonheur de mon père qui trouvait là de quoi  se fournir  a volonté en gibiers  ,pour le  prix de quelques cartouches  de calibre 12 .

 

De mémoire des plus anciens,jamais on en avait vu autant qu'aujourd'hui.Meme que  chacun y va de son explication sur le sujet.Pour certains c'est la marque  d'un dérèglement climatique. Pour d'autres c'est  le signe  témoignant le  mécontentement du grand architecte de l'univers.... En creux  de ces  opinions  et sentences personnelles on distingue le non-dit de 2012 ...Avec la fin annoncée du monde selon le calendrier Maya.

 

Pour ce que moi je sais,il ne peut rien se passer dans le monde aujourd'hui sans que nous en soyons affectés  même indirectement . Une tempête de sable dans le Sahara . Une centrale atomique  japonaise qui explose. Et  presque aussitot  les médias nous informent  - nous qui vivons à des milliers de kilomètres de telles catastrophes - de l'arrivée de brumes de sable ou de nuages de radioactivité.

 

Interrogeons nous sur l'ampleur des dégâts que nous aurions à supporter ,si  une catastrophes de quelle que nature que ce soit avait lieu dans notre bassin caraïbe...

 

Nous souvenons nous de la fuite de la plate forme pétrolière dans le golfe du Mexique  ?

 

C'était il y a deux ans  environ.Cette fuite avait entraîné  le déversement de millions de tonnes de produits  diluants pour "fluidifier" les nappes de pétrole brut . Lesquelles avaient  disparu comme par enchantement,si l'on se réfère aux déclarations des experts dépêchés par la société pétrolière elle-même proprietaire de la plate forme.Quelques semaines plus tard des observateurs indépendants alertaient le gouvernement américain  de  la présence  "entre deux eaux" de nappes de pétrole brut  à proximité des zones de pêche des Acadiens en Floride .Tout un chacun espérait  pouvoir connaitre enfin la vérité ...

 

 

Depuis ,c'est  silence radio....Circulez il y a rien à voir ,de la part des autorités américaines  et  des dirigeants d'EXXON.

 

Compte tenu de la localisation  de cette marée noire et  de la nocivité sur la faune et la flore des subtances de "fluidification" qui ont été démesurément utilisées,les retombées sur l'environnement avaient elles eté évaluées à leur juste niveaux ?

 

Compte tenu des courants marins et des marées  en mouvements continues dans cette zone géographique , ne serait on pas ,nous saintois et guadeloupéens ,en droit  de nous demander s'il n'y aurait pas un rapport de cause à effet avec cette arrivée anormale de sargasses sur nos cotes ?

 

 

Pour élucider  l'origine exacte du phénomène  , les citoyens ,les associations  de défense et de protection de l'environnement , les autorités municipales , les instances régionales et départementales ne  devraient ils pas  actionner la machine judiciaire  par le dépôt d'une  plainte contre X auprès du doyen du juge d'instruction  du pôle de Pointe à pitre.?

 

 

Aujourd'hui, force est de reconnaitre que  ces algues  impactent  notre cadre de vie et constituent un danger pour la santé publique en Guadeloupe.Nul ne doit ignorer que les municipalités se heurtent à de grosses difficultés pour enrayer cette proliferation faute de ressources financières. Il va sans dire  que ,si cette catastrophe etait liée   à la pollution engendrée par la fuite de pétrole et  de son traitement, la Guadeloupe serait  fondée  en droit d'éxiger réparation. Je lance donc un appel à tout un chacun pour  que dans les jours a venir nous puissions faire entendre la  revendication d'une plainte contre x.

 

 

C'est un devoir citoyen que d'exiger la vérité  et  d'obtenir réparation lorsque on est victime du fait d'autrui.

 

 

 

P.S:  Vous pouvez poster ici  comme s'il s'agissait d'une pétition.

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17 mai 2012 4 17 /05 /mai /2012 16:37

 

C'est elle ma préférée parmis  toutes les stars du disco..Que de souvenirs ...A     L 'ABORDAGE. !!!

 

I WILL SURVIVE...C'était  l"époque ou NAD et moi  contemplions la joie de vivre...L'erre des navires perle et chavire  rade. Ourlets de soupirs ...(extrait de mon poeme la baie aux sens)

 

Lien: http://youtu.be/Tth-8wA3PdY<iframe width="420" height="315"

 

 

 

src="http://www.youtube.com/embed/h1ArZEFwRsY" frameborder="0" allowfullscreen></ifr

 

 

 

 

 

 

 

 

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Profil

  • L'archipélien
  • Le monde est dangereux non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire” Einstein.
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