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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 16:14
DOM-TOM
Répartition des postes d'enseignants par académie pour la rentrée 2010

Un document de la DGESCO détaille la répartition des postes d'enseignants par académie (premier et second degrés publics) à la rentrée 2010.


PREMIER DEGRÉ PUBLIC
Ce document, qui a été fourni aux syndicats siégeant du CTPM (Comité Technique Paritaire Ministériel) de ce jour, annonce la création de 2 182 emplois d'enseignants dans le premier degré public.
Cependant, alors que le nombre de postes créés demeure positif pour certains départements, d’autres, dont le département de la Guadeloupe, affichent une réduction du nombre de création de postes.

PROGRAMME "ENSEIGNEMENT SCOLAIRE PUBLIC DU PREMIER DEGRE"
Départements Stock d'emplois des enseignants au 01/09/2009 Variation dotation à la rentrée scolaire 2010
GUADELOUPE 3 129,00 -20
MARTINIQUE 2 746,00 -20
GUYANE 2 183,50 47
REUNION 6 094,00 4


SECOND DEGRÉ PUBLIC

Dans le second degré public, « le budget prévoit la suppression des emplois de stagiaires IUFM et la création de 144 emplois d'enseignant au bénéfice des établissements situés dans des zones particulièrement défavorisées sur le plan socio-économique qui seront répartis ultérieurement », indique la Dgesco.

PROGRAMME "ENSEIGNEMENT SCOLAIRE PUBLIC DU SECOND DEGRE " CATEGORIE D'EMPLOIS DES ENSEIGNANTS DES PREMIER ET SECOND DEGRES :EVOLUTION DES MOYENS A LA RENTREE 2010
Départements Catégories d'emplois des enseignants au 01/09/2009 (2) Variations des moyens (emplois d'enseignants) en % du stock des emplois
GUADELOUPE 4112 - 43 - 1,05%
MARTINIQUE 3605 - 97 - 2,69%
GUYANE 2336 + 144 + 6,16%
REUNION 8282 + 86 + 1,04%

 (2) Emplois d'enseignants des catégories d'emplois "enseignants du 1er degré" et "enseignants du second degré" (non compris assistants étrangers)

Le document fait également signale également qu’aucun poste d’’infirmière ne sera crée dans les académies de Guadeloupe, Martinique, Guyane et Réunion.

Consulter l’intégralité du document : http://www.carif-oref-gpe.com/download/2765_carte_scolaire.pdf
Apprentissage : 13 régions bénéficient d'une troisième répartition pour 2009 du FNDMA

Un arrêté du 7 décembre 2009, publié au Journal officiel mercredi 16 décembre 2009, prévoit une troisième répartition pour l'année 2009 entre treize régions, des recettes attribuées à la seconde section du FNDMA (Fonds national de développement et de modernisation de l'apprentissage) pour le financement des actions inscrites dans les COM (contrats d'objectifs et de moyens) conclus entre les conseils régionaux et l'État. Ces crédits sont transférés aux fonds régionaux de l'apprentissage et de la formation professionnelle continue.

Cette troisième répartition concerne treize régions pour un montant total de 109 103 480 euros :

- Guyane : 800 000 euros ;
- Martinique : 100 000 euros ;
- Réunion : 793 134 euros.
Ces montants « donnent lieu à des versements d'attribution par arrêtés préfectoraux établis par les préfets de région ».
En savoir+
AEF Dépêche n°124625 - Mercredi 16 décembre 2009
Arrêté du 7 décembre 2009
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000021482024

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13 décembre 2009 7 13 /12 /décembre /2009 18:44
La révolution est proche,Sarkozy le peuple gronde...
  • Le président du conseil général de Mayotte (UMP), Ahamed Attoumani Douchina Douchina, sera mercredi 16 décembre à Paris pour signer une convention avec l'Agence française du développement confirmant le prêt de 20 millions d'euros promis par la ministre de l'outre-mer, Marie-Luce Penchard, le 6 décembre lors de sa visite précipitée dans cette île de l'archipel des Comores. En prime, la ministre de l'outre-mer a également avancé 28 millions d'argent frais (10 millions pour le surcoût du port de Longoni et 18 millions sur trois ans).

     

    «De l'argent pour éviter l'émeute», titrait le 7 décembre Mayotte Hebdo qui voit dans les «cadeaux de l'Etat à la collectivité» «une sorte de pansement pour soulager les plaies de la population et éviter tout embrasement à la manière de celui des Antilles en début d'année».

     

    Car près de neuf mois après avoir approuvé la départementalisation de leur île, les Mahorais, traditionnels bons élèves de la République, s'agitent dangereusement. Le 2 décembre, sur l'île de Petite-Terre, une manifestation contre la vie chère a dégénéré en affrontement avec les gendarmes. La décision du conseil général d'augmenter les prix d'accès aux barges, qui relient cette île de 15 km2, où se trouve l'aéroport de Mayotte, à l'île principale de Grande-Terre, a mis le feu aux poudres. A l'appel d'un Collectif des citoyens perdus, des protestataires ont multiplié les barrages, paralysant Petite-Terre.

     

    Quinze personnes ont été blessées, dont un gendarme ardennais grièvement touché au dos par une grenade de dispersement. Soigné à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce, il est actuellement hors de danger. L'Union, quotidien ardennais, relate deux versions de l'incident : selon l'état-major de la gendarmerie, la grenade aurait été «lancée par un gendarme et renvoyée par un manifestant avant son explosion». Mais «mercredi, sur place, d'autres sources évoquaient la possible maladresse d'un gendarme qui aurait involontairement atteint l'homme qui le précédait», précise L'Union

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12 décembre 2009 6 12 /12 /décembre /2009 15:41
 Actualités Générales Langue, diplômes : des enjeux pour l'accès des immigrés au marché du travail Les immigrés sont plus exposés au chômage que le reste de la population, les femmes immigrées étant en outre moins souvent présentes sur le marché du travail. Ceci est en partie dû à un manque de qualifications. Toutefois, des écarts subsistent à niveau de diplôme équivalent. Ils sont plus marqués pour les diplômés du supérieur. Les qualifications des immigrés, lorsqu'elles existent, bénéficient rarement d'une reconnaissance formelle en France, sauf pour les diplômés du supérieur. Les immigrés éprouvent souvent des difficultés avec la langue française, même si cela ne constitue pas forcément une gêne pour travailler. Les immigrés ayant un emploi se sont souvent appuyés, pour le trouver, sur leur réseau relationnel. Une minorité d'entre eux fait état de discriminations d'ordre professionnel. Ce ressenti est plus fréquent pour ceux qui sont originaires d'Afrique subsaharienne. En savoir+ Insee Première – n°1262 – Novembre 2009 http://www.insee.fr/fr/ffc/ipweb/ip1262/ip1262.pdf Apprentissage : les COM (contrats d'objectifs et de moyens) devraient être renouvelés après 2010 Le gouvernement envisage d'ouvrir une négociation avec les conseils régionaux pour prolonger, au delà de 2010, les COM (contrats d'objectifs et de moyens) en faveur du développement de l'apprentissage. C'est ce qu'indique Laurent Wauquiez lors de la présentation du rapport sur la promotion des formations en alternance, remis par Henri Proglio, PDG d'EDF, au secrétaire d'État chargé de l'Emploi, jeudi 10 décembre 2009. « Bien sûr que l'on prolongera », assure Laurent Wauquiez en soulignant que l'État y « consacre beaucoup de moyens ». Il dit cependant vouloir « veiller à ce que l'argent soit bien utilisé » car, selon lui, il y a « des régions qui empochent et qui ne restituent pas à la sortie ». Les crédits dévolus aux COM « ne doivent pas servir à financer des frais de fonctionnement, tout doit aller aux jeunes », insiste-t-il. Financés à parité par les régions et par l'État à travers le FNDMA (Fonds national de développement et de modernisation de l'apprentissage), les COM ont été créés en 2005 dans le cadre du plan de cohésion sociale proposé par le ministre du Travail de l'époque, Jean-Louis Borloo. D'une durée de cinq ans (2005-2009), ils comportent une série d'objectifs nationaux que les régions déclinent et adaptent en contractualisant, le cas échéant, avec d'autres acteurs de l'apprentissage, notamment les chambres consulaires. L'objectif du gouvernement était d'augmenter de 40 % le nombre d'apprentis pour parvenir à 500 000 jeunes en formation en 2010. Les derniers chiffres recensés par le ministère du Travail font état de 402 000 apprentis fin octobre 2009. La première génération de COM devait arriver à échéance fin 2009. Cependant, face à la dégradation de la situation de l'emploi des jeunes, premiers touchés par la crise économique, le gouvernement a décidé de prolonger la mise en oeuvre de la contractualisation sur l'année 2010. Des avenants ont été négociés en ce sens entre l'État et les conseils régionaux. Cette prolongation pour un an avait laissé dubitatives les régions qui sont favorables à une pérennisation du dispositif. L'État, avant de prendre une décision, a souhaité se donner du temps pour évaluer qualitativement la mise en oeuvre de la première génération de contrats. Les premiers résultats de l'évaluation ; devrait être connus prochainement. Pour l'heure, Laurent Wauquiez n'a donné aucune indication sur la durée des prochains COM ou sur leur architecture financière. Source : Dépêche n°124385 - Vendredi 11 décembre 2009 L'observatoire du travail temporaire devient l' « observatoire des métiers et de l'emploi » L'observatoire du travail temporaire, créé en octobre 2004, change de nom pour devenir l'OME, l'« observatoire des métiers et de l'emploi », indique la fédération professionnelle Prisme (Professionnels de l'intérim, services et métiers de l'emploi) dans un communiqué, jeudi 10 décembre 2009. Mis en en place à la suite de l'accord du 8 juillet 2004 relatif aux priorités et moyens de la formation professionnelle dans la branche, l'observatoire a, en effet, pour premier objectif de participer, par ses travaux d'analyse, « à l'identification des changements qui affectent les métiers, les qualifications ou les besoins de formation des salariés » des entreprises du travail temporaire. Depuis 2006, l'observatoire a publié dix études, portant notamment sur « les jeunes, le premier emploi et l'intérim », « l'emploi, l'intérim et les métiers à l'horizon 2015 », « les services à la personne et le travail temporaire » ou encore « les activités des salariés permanents des agences d'emploi ». Ces travaux se veulent des outils afin de « faciliter la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences » dans la branche de l'intérim. Source : AEF Dépêche n°124339 - Jeudi 10 décembre 2009
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1 décembre 2009 2 01 /12 /décembre /2009 12:59
Petite contribution de Patrick Devedjian au débat sur l’insécurité : un an de prison avec sursis et trois de mise à l’épreuve

LU dans Le petit Varois, édition du 11 novembre 1965 :

«  En correctionnelle : Deux jeunes dévoyés en vacances à la Croix Valmer avaient essoufflé la police... Un an de prison avec sursis et trois de mise à l’épreuve pour chacun d’eux ».

Draguignan (C.P.). — Audience peu chargée hier au tribunal de correctionnelle, une dizaine d’émetteurs de chèques sans provisions ont comparu à la barre ainsi qu’une bonne demi-douzaine d’inculpés pour outrage à la pudeur.

[...] Deux jeunes gens ont tenu la vedette à cette audience. Il s’agit des nommés Devedjian Patrick et Madelin Alain, étudiants à la Faculté de Droit de Paris, à qui le soleil a quelque peu tourné la tête alors qu’ils se trouvaient en vacances sur notre belle Côte d’Azur.

Dans la nuit du 5 au 6 août dernier, M. Voli, maire de la Croix-Valmer, surprenait deux individus qui tentaient de lui dérober de l’essence dans son véhicule. À sa vue, les deux voleurs prenaient la fuite abandonnant un véhicule Simca 1000 immatriculé 73 QT 83. Une embuscade était tendue par la police qui avait été alertée. 45 minutes plus tard, on tombait sur les deux hommes qui tentaient de mettre un véhicule en marche.

Si Madelin parvenait à être appréhendé, Devedjian par contre échappait aux poursuites malgré une tentative désespérée de M. Voli.

Mais comme tout a une fin, il était récupéré le lendemain matin dans un état lamentable, les pieds ensanglantés, les vêtements déchirés. ll demanda aux policiers de le ramener sur son bateau ancré à Cavalaire. Ceux-ci ne se firent pas prier pour le raccompagner d’autant plus que la perquisition effectuée sur le bateau devait s’avérer des plus fructueuses. On y trouva des pièces de voitures, un pistolet 6.35 garni de 5 cartouches, et des pièces d’identité appartenant à Mlle Castells Eliane.

Devant le magistrat instructeur, Devedjian niera toute participation aux vols d’essence, Madelin lui, reconnaît les faits qui lui sont reprochés et fait entrer dans la danse, à la place de Devedjian, un dénommé Gérard.

L’enquête déterminera bien vite tous les vols commis par les deux tristes sires :

Vol d’une Simca 1000 à St-Cyr le 2 août 65, à Laréol le 19 juillet, vol d’un moteur de bateau, le 23 juillet vol à Villefranche-Laranguais de pièces d’identité, à la Croix-Valmer le 6 août d’avoir fait usage de fausses plaques d’immatriculation et enfin à Cavalaire également le 6 août de détenir illégalement un pistolet 6.35. [...]

C’était à une époque où la comparution immédiate n’existait pas... Quand nos deux « jeunes dévoyés » étudiaient à Assas et émargeaient à Occident...

Bien avant que Devedjian, devenu "Ministre chargé de la mise en œuvre du plan de relance", ne revienne dans le Var, plus précisément à la Seyne-sur-Mer, pour faire avec Nicolas Sarkozy le point sur la crise économique.

Tous ces flics autour du chef de l’État et de ses petits camarades... On pensait que c’était pour les protéger... Mais non : c’est pour établir un cordon sanitaire autour de Patrick et l’empêcher de faire des conneries.

source :rézo net

PS:  A qui appartient la Matricule: Simca 1000 73 QT83...

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30 novembre 2009 1 30 /11 /novembre /2009 13:40
L'Irlande veut aller au Mondial
Alors que la non-qualification à la Coupe du monde 2010 a toujours autant de mal à passer pour les Irlandais après la main de Thierry Henry durant les barrages, Sepp Blatter a révélé qu'une délégation venue de l'Eire avait demandé à la Fifa de participer quand même à la Coupe du monde. Verra-t-on un Mondial à 33 équipes ?

Sepp Blatter donnera-t-il un coup de main à l'Irlande ? (Reuters) Sepp Blatter donnera-t-il un coup de main à l'Irlande ? (Reuters)
L'Irlande ne s'en remet pas. Éliminée lors des barrages de la Coupe du monde 2010 par la France après le but de William Gallas entaché auparavant de la tristement célèbre main de Thierry Henry, l'équipe irlandaise a demandé à la Fifa de participer malgré tout au prochain Mondial sud-africain en tant que 33e formation.

C'est Sepp Blatter lui-même qui a révélé l'onformation lors d'un congrès sur l'économie du football. Le président d'institution mondial a prononcé un discours à cette occasion où il est donc revenu sur la fameuse injustice de ce barrage retour. "Nous avons reçu une délégation de l'Irlande et, naturellement, ils étaient très mécontents de ce qui s'est passé. Ils savent que le match ne peut pas être rejoué et que la décision de l'arbitre est définitive", a déclaré le Suisse avant de poursuivre, "Ils ne demandent pas de sanction à l'encontre du joueur ou de l'arbitre mais ils ont demandé de manière très humble, « Ne pouvons-nous pas être la 33e équipe à la Coupe du monde ? »"

"Des arbitres supplémentaires"

Une requête qui, en temps normal, ne devrait pas aboutir mais Blatter a également avoué que la Fifa examinerait la demande de l'Irlande : "Ils l'ont vraiment demandé. Je vais le porter à l'attention du comité exécutif. Je ne peux pas dire ce qui va se passer mais je vais le mentionner au comité exécutif." Si cela aboutissait, cela représenterait une grande première dans le monde du football.

Le comité exécutif de la Fifa a été convoqué par son président pour une réunion extraordinaire, mercredi au Cap, avant le tirage au sort du Mondial. Il y sera notamment question des moyens à employer pour éviter les erreurs d'arbitrage. "Les sujets liés à la direction d'un match figurent désormais à l'ordre du jour. Comment pouvons-nous éviter les situations de tricherie avec la main comme celle que l'on a vue dans ce match ? Je pense qu'il devrait y avoir des arbitres supplémentaires" a confié Sepp Blatter. Cette dernière mesure pourrait être effective en Afrique du Sud et ainsi réduire le genre d'erreurs qui ont émaillé ce triste France-Irlande.

source:orange

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28 novembre 2009 6 28 /11 /novembre /2009 06:18

RAPPORT - Le député René Dosière a décortiqué les dépenses des cabinets ministériels

Le spécialiste des dépenses publiques a encore frappé. Après l’Elysée, René Dosière épingle le train de vie du gouvernement. Le nombre de conseillers des cabinets ministériels a crû de 17,2% entre 2008 et 2009 et la rémunération moyenne mensuelle des personnels contractuels de ces cabinets a augmenté de 12,8%, relève jeudi le député (app-PS) René Dosière.

«Le gouvernement ne connaît pas la crise»

Pour obtenir ces chiffres, l'élu de l'Aisne a décortiqué le document budgétaire de Bercy consacré aux «personnels affectés dans les cabinets ministériels», envoyé cette semaine au Parlement dans le cadre de l'examen du budget de l'Etat pour 2010.

Dans un communiqué intitulé «Le gouvernement ne connaît pas la crise», il met en parallèle «la politique drastique de réduction du nombre des fonctionnaires dans les administrations» et «ces augmentations démesurées», «incompréhensibles dans la période de crise qui frappe durement les Français».

7.157 euros brut de salaire

«Quelle confiance peut-on accorder» à un gouvernement qui «ne cesse d'augmenter son train de vie» et «dont la devise est "faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais"?», interroge René Dosière. Le nombre de conseillers ministériels est passé de 534 à 626 en un an (+17,2%).

S'agissant des traitements, la rémunération mensuelle moyenne des membres contractuels (non fonctionnaires) de ces cabinets a augmenté de 12,8% sur la même période pour s'établir à 7.157 euros brut.

Avec agence
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26 novembre 2009 4 26 /11 /novembre /2009 16:07
Laurent Fabius veut faire monter la pression au début de 2010. Etape 1: que les maires, dans leurs vœux de janvier, pointent tout ce qu'ils ne pourront plus financer à cause de la fin de la TP. Etape 2: que les courriers des départements aux associations subventionnées mentionnent tous la fin des financements compromis et rappellent la dette de l'Etat à l'égard des collectivités Etape 3: que la campagne des régionales s'empare du sujet. Etape 4: arme atomique, que les collectivités se mettent à fonctionner en ne gérant que ce qui est de leur compétence, et sans jamais suppléer l'Etat. "Alors, le pays s'arrêtera", prévient-il.

La revolte des élus locaux aura raison du sarkozysme.
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23 novembre 2009 1 23 /11 /novembre /2009 13:10
L’époux de Marie Ndiaye, Jean-Yves Cendrey, lui aussi écrivain, écrit cette violente diatribe jubilatoire à souhait. :


 "ce que j’ai entendu ne faisait pas de doute : il s’agissait d’un pur discours de guerre civile, tout bleu de terre franche comme le pain volé aux Français, tout blanc de haine envers chômeurs et étrangers, tout rouge du pourpre de la chrétienté inquisitoriale et totalitaire (un rouge qui se marie à merveille avec le jaune diarrhéique des amitiés scientologues du discoureur). C’était aussi bouffon que glaçant. La France était poussée vers l’avenir dans le fauteuil roulant du pétainisme, et elle bavait, et faisait sous elle. Mais, de fait, c’était une promesse électorale, et celle-là du moins se trouvait tenue. Une ancienne promesse du Front national, une promesse d’ostracisme. Elle avait été faite au cours d’un meeting de l’UMP, durant la campagne présidentielle de 2007. L’aigle de l’époque n’était pas encore couronné, mais déjà paon flambard et coq nain de très basse-cour. Souvenez-vous de l’agité-des-épaules (si je disais « du bocal », ce ne serait qu’une insulte au chef de l’Etat qu’il n’était pas encore, certes, mais je préfère lâchement me dispenser de cette bonne vieille saillie pour éviter d’être poursuivi jusqu’à Berlin et traîné devant les tribunaux et roué de coûts) qui soulevait d’enthousiasme et de rire les militants UMP, tous debout dans les baignoires d’un théâtre (des baignoires où aucun Mahométan ne se serait risqué à égorger un mouton) et applaudissant ces mots : « …d’ailleurs si y en a qu’ça gêne d’être en France…(rires) qu’ils ne se gênent pas pour quitter un pays qu’ils n’aiment pas (rires). » La messe n’était pas encore dite, mais c’était tout comme. Marie NDiaye et moi avons taillé la route, et notre carburant n’était nullement la peur mais un violent dégoût. A ceux qui s’inquiètent de voir le prix Goncourt 2009 nuire à l’image de la France à l’étranger, qu’ils se rassurent, le mal est fait, et irréparable jusqu’en 2012, « Casse-toi pôve con ! » étant passé par là."

Source rue89
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18 novembre 2009 3 18 /11 /novembre /2009 12:42
De plus en plus de ménages surendettés, les classes moyennes touchées à leur tourLa hausse du nombre de dossiers de surendettement déposés auprès de la Banque de France s'est accélérée lors du troisième trimestre et atteint 16,1% sur un an, selon les chiffres publiés mercredi par l'institution.

Au total, sur douze mois d'octobre 2008 à septembre 2009, 212.814 dossiers ont été déposés, ce qui constitue une augmentation de 16,1% par rapport aux douze mois précédents. Lors du dernier pointage, à fin juin, la progression n'atteignait que 12,6% sur un an.

Sur les neuf premiers mois de l'année 2009, la hausse est encore plus marquée, à 17,6%, avec 162.171 dossiers déposés.

Sur l'ensemble des dossiers déposés de janvier à septembre, 30.710 ont fait l'objet d'une demande d'ouverture de procédure de rétablissement personnel (PRP) avec accords des créanciers, soit une hausse de 27%.

Associée aux cas les plus sérieux, la PRP peut être initiée lorsque la situation financière du particulier surendetté est jugée "irrémédiablement compromise".

La procédure peut se solder par la liquidation du patrimoine personnel du particulier concerné, qui obtient ensuite l'effacement de la majeure partie de ses dettes mais sera inscrit au fichier des incidents de paiement (FICP) durant les huit années suivantes.

"Nous constatons une poursuite de la dégradation" de la situation, a indiqué à l'AFP Jean-Louis Kiehl, président de la fédération des associations Cresus, qui accompagnent les ménages surendettés dans leurs démarches.

M. Kiehl fait état d'une hausse de 40% des visites dans les locaux de Cresus par rapport à l'an dernier.

Il ajoute avoir relevé "une propagation aux classes moyennes", ordinairement moins touchées par le surendettement.

M. Kiehl reconnaît que la réforme du crédit à la consommation, qui devrait être prochainement examinée par l'Assemblée nationale, "amène des progrès", mais il juge qu'elle "oublie l'essentiel".

Il estime ainsi insuffisantes les informations que l'établissement prêteur est susceptible d'obtenir sur l'emprunteur avant de lui accorder le prêt et milite pour la création du fameux fichier positif, qui recenserait l'ensemble des crédits contractés par les Français.

Le projet de loi ne prévoit pas la création d'un fichier positif mais seulement la remise d'un rapport sur le sujet, qui divise profondément la classe politique et les associations de consommateurs.

source orange

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14 novembre 2009 6 14 /11 /novembre /2009 16:11
La réunion aujourd'hui à Basse-Terre avec la ministre de l'Outre-mer, Marie-Luce Penchard, du comité de suivi des accords du 4 mars, qui avaient mis fin à la crise sociale en Guadeloupe, s'est achevée sur un échec, selon la plupart des participants.

Sitôt la fin de la réunion, le leader du LKP, Elie Domota, a appelé "chacun à prendre ses responsabilités" et "demandé aux Guadeloupéens de se préparer à descendre dans la rue". Seulement 400 personnes, selon une estimation policière, avaient répondu samedi à l'appel du LKP en se rassemblant devant la préfecture où se tenait la réunion.

Selon M. Domota, Mme Penchard n'a apporté "aucune réponse sur les questions fondamentales". "Elle est en campagne pour reprendre le Conseil régional et préparer au mieux l'avenir de Nicolas Sarkozy en 2012", a-t-il ajouté.

La ministre a estimé pour sa part que les dirigeants du LKP "étaient venus chercher un prétexte pour justifier une manifestation le 24 novembre". Selon elle, LKP et gouvernement sont "sur une interprétation différente" des modalités de calcul du RSTA (Revenu supplémentaire temporaire d'activité: 200 euros versés pour moitié par l'Etat et pour un quart par Conseils général et régional), dont bénéficient les salariés percevant moins de 1,4 fois le Smic.

"La divergence a porté sur l'intégration ou non des primes" dans le calcul de la base salariale du RSTA, a précisé la ministre. Selon elle, "les membres du collectif ne reconnaissent ni les règles, ni les arrêtés, ni la loi: ils ne reconnaissent qu'une façon d'agir, c'est par intimidation, pour imposer" a affirmé Mme Penchard. "On voit, aujourd'hui, le vrai visage du LKP" a-t-elle ajouté lors d'un bref entretien avec la presse.


 source AFP
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  • L'archipélien
  • Le monde est dangereux non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire” Einstein.
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