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9 novembre 2009 1 09 /11 /novembre /2009 06:44
L'Allemagne fête les 20 ans de la chute du Mur .

 Le 9 novembre 1989, le monde basculait. Une brèche s'ouvrait, ce jour-là, dans le mur de Berlin qui séparait l'Est et l'Ouest annonçant l'implosion de l'URSS, la fin de la guerre froide et la réunification des deux Allemagnes. Vingt ans plus tard, le monde entier célèbre cette journée historique. Les Allemands, en premier lieu, qui se félicitent dans une immense majorité de la réunification. Pour autant, toutes les barrières qui séparaient ces deux parties de l'Allemagne ne sont pas tombées. Retrouvez les archives du journal : tous les articles parus dans Le Monde depuis 1987 Abonnez-vous au Monde.fr : 6€ par mois + 30 jours offerts Sur le même sujet Radiozapping Refaire le mur, refaire le monde Compte-rendu Merkel : entre l'Est et l'Ouest demeurent " des différences structurelles" Webdocumentaire Berlin 1989 : souvenirs du monde d'hier Compte rendu Berlin : l'anniversaire de la chute du mur relance le débat sur le coût de la réunification Portfolio Le monde célèbre la chute du Mur Edition abonnés Thématique : Petites histoires du mur de Berlin VOTRE AVIS Vingt ans après la chute du mur de Berlin, estimez-vous que l’Allemagne tient dans l’Union européenne… … une place dominante, et c’est un problème pour la France … une place dominante, mais ce n’est pas un problème pour la France … une place importante mais pas dominante Sans opinion © expression publique Klaus Schroeder, directeur de l'Institut de recherche sur l'ex-RDA, observe ainsi, dans un entretien au "Monde", qu'Allemands de l'Est et de l'Ouest demeurent "souvent étrangers les uns aux autres". Les premiers reprochent aux seconds leur "arrogance". A leur tour, les "Allemands de l'Ouest" s'agacent de ce qu'on les tienne pour responsables des différences de développement économique persistantes. Pourtant, le fossé économique s'est considérablement réduit. Ainsi, le niveau de vie en ex-RDA – mesuré par le produit intérieur brut (PIB) par habitant – atteint désormais 70 % de celui de l'ex-RFA, contre 33 % en 1991. Mais les "nouveaux Länder" traînent encore de lourds handicaps, malgré les 1 300 milliards d'euros transférés de l'Est à l'Ouest depuis vingt ans. Le taux de chômage y est deux fois supérieur; la population, vieillissante; les jeunes diplômés partent massivement chercher du travail à l'Ouest. Ces données générales cachent toutefois une réalité plus nuancée. Selon les mots d'Udo Ludwig, de l'Institut de prévision de Halle, l'espace oriental rassemble ainsi "des paysages florissants avec beaucoup de zones en friche". Absences remarquées Le déroulement des festivités La journée va commencer par un service œcuménique dans l'église Gethsémani, un haut lieu de la dissidence est-berlinoise à l'époque de la RDA. Dans l'après-midi, la chancelière Angela Merkel (CDU) va se rendre en compagnie de témoins de l'époque et de militants des droits civiques à l'ancien poste-frontière de la Bornholmer Strasse, le premier à avoir ouvert ses portes le 9 novembre 1989. Pour apporter une note poétique à cette journée, huit comédiens déguisés en anges vont se jucher sur les toits du centre-ville à l'endroit où passait le mur. Cette mise en scène est un clin d'œil au célèbre film de Wim Wenders Les Ailes du désir (tourné à Berlin en 1987). Le soir, à partir de 19 heures, une "fête de la liberté" à la porte de Brandebourg, longtemps symbole d'une ville divisée et aujourd'hui emblème de la réunification, doit marquer le point culminant des célébrations du vingtième anniversaire de la chute du mur. Elle doit s'ouvrir avec un concert en plein air de l'orchestre du Staatsoper de Berlin, sous la direction de Daniel Barenboïm. Après cette introduction en musique, commencera la phase solennelle. La chancelière allemande, le maire de Berlin, Klaus Wowereit (SPD) ainsi que les dirigeants des quatre puissances qui occupaient la ville (le premier ministre britannique Gordon Brown, le président français Nicolas Sarkozy, le président russe Dmitri Medvedev et la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton) doivent prendre la parole. Ensuite, et ce sera le clou de la soirée, près d'un millier de blocs en polystyrène décorés par plus de 15 000 personnes en Allemagne et dans le monde entier, et disposés le long du tracé du mur entre le Bundestag et la Potsdamerplatz, vont tomber un à un par un effet de domino pour symboliser la fin du rideau de fer. Ce spectacle sera entrecoupé de discussions, concerts et diverses allocutions. Cette fête doit être close par un grand feu d'artifice. Près de 100 000 personnes sont attendues par la municipalité. Les chefs d'Etat et de gouvernement sont ensuite conviés à la chancellerie fédérale pour un dîner. Les principaux invités Tous les chefs d'Etat ou chefs de gouvernements de l'Union européenne, à l'exception de Chypre, mais également le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, et le président du Parlement européen, Jerzy Buzek, ont répondu présent. Deux absences remarquées : celle du président américain Barack Obama (représentée par sa secrétaire d'Etat, Hillary Clinton) et l'ancien chancelier chrétien-démocrate de la réunification Helmut Kohl, pour raisons de santé. Parmi les acteurs de 1989, le dernier dirigeant de l'URSS, Mikhaïl Gorbatchev, l'ex-leader de Solidarnosc, Lech Walesa, et l'ancien premier ministre hongrois Miklos Nemeth sont présents


source le monde
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  • L'archipélien
  • Le monde est dangereux non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire” Einstein.
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