Policiers et pompiers de Basse-Terre étaient à la manoeuvre hier matin, à la rue du Docteur CABRE , au alentour de 9 heures .Objet de leur intervention : un véhicule stationné face au magasin Athlète Foot dont le réservoir troué menaçait d'une catastrophe la ville entiere. L'air environnant était saturé par l'odeur du carburant prenant à la gorge passants et résidents.
Après avoir sécurisé les lieux entre le carrefour du Moulin Blanc et le carrefour Chez Bady par la pose de barrières métalliques ,les hommes du commissariat de la Ville - aidés des policiers municipaux - demanderont aux commerçants de baisser leurs rideaux afin d'opérer en toute sécurité.
Puis se sera au tour des soldats du feu de procéder à l'enlèvement du véhicule en cause et de débarrasser la chaussée de tous rédidus de carburant . Une heure plus tard la situation est revenue à la normale grâce à la maîtrise et à l'expérience de ces professionnels ( hommes et femmes) chargés d'assurer la sécurité publique.
Prévenir vaut mieux que guérir:
Un grand bravo à la personne qui a eu le reflexe de signaler le danger à la police. Basse -Terre a échappé de peu à une catastrophe, comme celle de la rue Peynier qui avait causé la mort de plusieurs enfants et d'une mamie; c'était il y a une quinzaine d'années .
Demeurant rue Maurice Marie -Claire ,à l'époque, j 'ai encore en mémoire des images de cet incendie meurtrier ; il était 11 heures 35 et je me rappelle avoir permis a une personne âgée dont le domicile était contigu au départ du feu d' avoir la vie sauve .
Les manoeuvres des premiers pompiers arrivés sur zone avaient été retardées par un câble électrique sous tension tombé a terre .
En depit de cela ,un peu de présence d'esprit de la part des intervenants professionnels aurait sans doute permis d' éviter le drame...
Quand j'ai quitté les lieux sur injonctions des forces de l'ordre , les flammes étaient si hautes qu'elles traversaient la chaussées et léchaient les lucarnes de l'immeuble en face ...Transformé une demi heure après en brasier .
Lorsque j'ai voulu témoigner de ce que j'ai vu , aucun service habilité n'a voulu m'entendre. De sorte que je considère que le procès fait au colonel BAZIRE ( cadre pompier) ne m'a pas paru équilibré .