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31 mai 2011 2 31 /05 /mai /2011 18:24
 
 
 

 

   

 

 

 

 

Quelques dates importantes pour Les Saintes...

9ème siècle... Les Arawaks occupent la Guadeloupe avant d'en être chassés par les indiens Caraïbes...

4 novembre 1493, un jour de Toussaint. Christophe Colomb, dont c'est le second périple vers l'Amérique, débarque aux Saintes. Avec tant d'îles à baptiser, il leur donne le nom du jour "Los Santos".

1523. Les Espagnols tentent à plusieurs reprises de s'installer sur le sol saintois, qu'ils abandonnent en définitive aux colons français et anglais, pour investir les Grandes Antilles, puis plus tard, le continent sud-américain, prometteur de plus grandes richesses.

1648. Occupation des Saintes le 18 octobre par le Sire du Mé à la tête d'une trentaine d'hommes afin de les soustraire aux anglais sur une requête du gouverneur Charles Houel

1649. Le 4 septembre Charles Houel achète la Guadeloupe et les Saintes et fonde la Compagnie des îles d'Amérique. La sécheresse excessive de Terre-de-Haut contraint les colons à abandonner le petit archipel durant trois ans.

1652. Conduits par Hazier du Buisson, les Français reviennent aux Saintes et entreprennent les premières mises en culture de Terre-de-Haut et, surtout, de Terre-de-Bas bien plus propice par son climat plus humide, à l'agriculture.

1653. Les indiens Caraïbes massacrent les colons français de Marie-Galante. Le capitaine du Mé accomplit alors une expédition punitive à la Dominique, le fief des Caraïbes qui, par représailles assaillent ensuite les Saintes. Ce raid vengeur est repoussé par les hommes du Comte de l'Étoile.

1658. Les Caraïbes sont définitivement dépossédés de leurs terres pour faciliter l'installation de colons français. Le développement agricole est facilité par la mise en place du commerce triangulaire qui permettait l'importation d'esclaves destinés aux plantations de bananes et de cannes à sucre.

1664. Colbert dissout la "Compagnie des Îles d'Amérique" et rachète la Guadeloupe et ses dépendances pour le Roi.

1666. C'est l'année des premières hostilités franco-anglaises pour la possession des Saintes considérées alors comme le "Gibraltar des Indes occidentales". Le 4 août les Anglais attaquent mais un cyclone détruit quelques vaisseaux de la flotte britannique. Une troupe tente alors de s'implanter sur le rocher. DuLion et Desmeuriers s'allient aux Caraïbes de la Dominique pour déloger les Anglais de Terre-de-Haut et les forcent à se rendre le 15 août.

1674. Avec la Guadeloupe dont elles sont dépendantes, les Saintes sont annexées au domaine royal.

1680. Plus aptes à l'agriculture, on observe sur les flancs de Terre-de-Bas un plus grand peuplement.

1691. Le flibustier gouverneur de Saint-Domingue, Jean-Baptiste Ducasse, délivre la Guadeloupe de l'étreinte des Anglais et les chasse hors de la zone de colonisation française jusqu'à la Barbade au sud de l'arc antillais.

1759. Les Anglais reprennent le contrôle de la Guadeloupe jusqu'en 1763, date de signature du Traité de Paris. La France, reconnaissant la supériorité maritime des britanniques, concède le Canada en échange des dépendances antillaises.

1777. Le gouvernement de Louis XVI ordonne la mise en chantier de Fort Louis et de Fort la Reine.

1782. Le 12 avril, au terme d'une bataille navale mémorable dans le canal des Saintes, la flotte française est anéantie par l'Armada de sir Georges Brydges Rodney, vice-amiral d'Angleterre. La bataille opposa les Français, leurs 31 navires et 2558 canons aux Anglais, leurs 36 vaisseaux et 2640 canons. Cette défaite française est gravée dans l'histoire sous le nom de "Bataille des Saintes". Au terme de cette victoire navale la couronne britannique restera pratiquement maître des lieux pendant vingt ans.

1794. Le 9 avril les britanniques s'installent aux Saintes et construisent un pénitencier avant que le sanguinaire sans-culotte Victor Huges ne les en chasse provisoirement. Durant une quinzaine d'années, la chasse aux Anglais dans les Petites Antilles est la principale préoccupation des corsaires français, républicains, puis bonapartistes.

1802. Les Anglais cèdent à la pression des raids français et fuient la terre saintoise.

1809. Le 14 avril tandis que les britanniques reprennent possession des Saintes, Jean Calo -jeune engagé breton- et deux compagnons, Cointre et Solitaire, réussirent à faire s'échapper par la passe de la "baleine" trois vaisseaux français de la rade de Terre-de-Haut alors bloquée par la flotte anglaise. Malgré cet exploit, les Saintois capitulent et l'archipel retombe sous la domination britannique.

1814. Le 30 mai le Traité de Paris rend la Guadeloupe à la France mais les Français ne reviendront aux Saintes que le 10 décembre de cette année.

1815. Le 6 juillet, et pour quelques semaines, l'archipel des Saintes retombe aux mains des Anglais.

1816. Les Saintes passent définitivement sous la tutelle française.

1822. La Néréide aborde les Saintes et fait campagne à Terre-de-Haut. Le chevalier de Fréminville rencontre la jolie Caroline. La mort de la jeune fille - elle se serait noyée par amour - inscrit la légende plus dans les manuscrits de l'époque que dans la mémoire des Saintois.

1825. Le 26 août un cyclone dévaste le Sud de la Guadeloupe et les Saintes. Prés de milles cases - habitations légères de bois - et maisons sont notamment abattues à Saint-Claude, sur la Basse Terre.

1844. Afin de garantir la protection de la rade contre un éventuel retour des britanniques, la fortification de l'archipel des Saintes est remise à l'ordre du jour. Les travaux du Fort Napoléon sont repris après trois années d'étude et seront achevés en 1867.

1848.l'esclavage est aboli, apparition des patronyme de  Belenus, bonbon, cladier
1851
. Un pénitencier militaire est édifié sur l'îlet à Cabrit

1856. Une prison de femmes est construite aux Saintes.

1865. Le 6 septembre un ouragan passe sur l'îlet à Cabrit et dévaste le pénitencier.

1871. L'îlet à Cabrit se voit converti en lieu de quarantaine. Un lazaret y est construit afin d'accueillir les immigrés en provenance des comptoirs français des Indes, Chandernagor et Pondichéry.

1882. Le 9 août, Terre-de-Bas est érigée en commune et devient la deuxième cité de l'archipel.

1889. L'état major français retire sa garnison des Saintes.

1890. La Compagnie de Discipline abandonne également les hauteurs isolées de Terre-de-Haut et de l'îlet à Cabrit

1902. Le pénitencier est désormais livré aux cactus et aux iguanes.

1903. Le médecin de marine, payé auparavant sur le budget local, quitte à son tour Terre-de-Haut. La rade des Saintes perd définitivement sa vocation stratégique mais, pour honorer son histoire, bon nombre de bâtiments de la Marine Nationale mouilleront durant le siècle à Terre-de-Haut.

1906. Lors de son tour du monde, le célèbre croiseur "Duguay-Trouin" fait escale aux Saintes et y accomplit des manoeuvres. Le navire école la "Jeanne D'Arc" mouillera traditionnellement chaque année aux Saintes, à l'occasion de la fête patronale, le 15 août..

1928. Un cyclone meurtrier dévaste la Guadeloupe et met à mal Terre-de-Haut. La mairie de bois cède à la tourmente et laisse s'envoler bon nombre des archives administratives des Saintes.

1934. Les Saintes entrent dans l'ère du tourisme et voient se multiplier les résidences secondaires du "continent" Guadeloupe.

1940. La France est occupée par les Allemands, et Terre-de-Haut devient la plaque tournante de la dissidence antillaise vers l'Amérique et l'Angleterre. Quelques Saintois s'embarquent clandestinement pour rejoindre les F.F.L. du Général de Gaulle. Le gouvernement pétainiste de l'amiral Robert fait interner les Gaullistes dans les geôles du Fort Napoléon.

1946. La loi de départementalisation accorde le statut de département français à la Guadeloupe et à ses dépendances. Les Saintes tirent profit de ce nouveau statut.

1956,Décès dans des conditions mysterieuses  de theodore samson maire de terre de haut;les saintois se soulévent, la gendarmerie est caillassée.Des renforts d'hommes en armes  sont sur le pieds de guerre:les freres Pineau sont arretés pour rebellion

1966
. La piste de l'aérodrome est construite à l'emplacement comblé de l'étang Bélénus.


Une page de notre patrimoine écologique est a tout jamais éffacée...
 

 
 
 

 

   

1969. Le premier hôtel est construit sur le flanc Nord du Morne à Cointre. C'est le "Bois Joli" qui porte encore à ce jour, ce nom. Jusqu'en 1974, date à laquelle sera construite la route d'accès, les amoureux de plage et de solitude rejoignaient cet hôtel uniquement par bateau.

1972. Une usine de dessalement s'installe à Terre-de-Haut.. Elle n'est plus en état de fonctionnement aujourd'hui, une canalisation sous-marine approvisionnant l'île depuis la Guadeloupe.

1974.Le patrimoine historique des Saintes est mis en valeur par une poignée de bénévoles. Le Fort Napoléon retrouve notamment une nouvelle jeunesse sous l'impulsion du "club du vieux manoir". Depuis lors, il accueille un nombre toujours croissant de visiteurs et devient rapidement le premier pôle touristique et culturel de l'archipel (plus de 130.000 entrées payantes ont été enregistrées en 2000). Un syndicat d'initiative est créé à Terre-de-Haut.

1984. Les Jardins botaniques de Monaco et de Nancy parrainent la naissance d'un Jardin Exotique sur les remparts du Fort Napoléon. Dans le cadre de l'opération "La Route des Fleurs", Terre-de-Haut est jumelé avec la ville de Baccarat, célèbre dans le monde entier pour ses cristalleries depuis le XVIllème siècle.

 

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28 mai 2011 6 28 /05 /mai /2011 17:30

Discours prononcé sur la place de Terre de Haut,Samedi 26 Mai 2007 par Laurent FARRUGIA.

 

Pour célébrer tous les saintois dont la bravoure a fait la gloire des Saintes,une bibliothèque ne suffirait.J'ai choisi d'évoquer l'un d'entre eux,mais à travers lui que chacun sache bien que c'est aux saintes tout entières que je rends hommage,à cet archipel dont la fabuleuse histoire,du Fort Napoléon au Chameau ou du Pain de Sucre,s'est écrite dans le courage et la vaillance.Honneur donc à un valeureux maire de Terre de Haut,Emmanuel LAURENT.Une des rues de la commune porte son nom.Son corps repose ici au cimetière.

 

 Emmanuel LAURENT naquit il y a cent cinquante deux ans('cent cinquante cinq cette année)en 1865.Il était le fils de Charles LAURENT,un blanc de Terre de Haut et de Angélina MATHIAS,une négresse de Terre de Bas.Charles geôlier au pénitencier construit sur l'ilet à cabris,expliqua à Emmanuel que s'il y avait là des bagnards et des forçats,c'est qu'ils avaient manquer à la discipline ou à l'honneur qui sont la force des armées.Cinq ans plus tard,en 1871,le pénitencier détruit par un ouragan,fut remplacé par un Lazaret.On y parquait en quarantaine les immigrants indiens atteints de tuberculose ou moribonds.Quand Emmanuel se hasarda à demander à son père ou était l'inde,Charles répondit : "A l'autre bout du monde".Il n'en savait pas plus.

 

On dit que l'enfance à jamais nous manque.C'est vrai.Avant l'âge de 10 ans,Emmanuel avait découvert le metissage,la discipline des armées et l'existence d'un vaste monde sur lequel régnait La France!On envoya Emmanuel étudier à Basse Terre.Il travailla avec application,devint bachelier,puis instituteur et on l'orienta vers l'Ecole Coloniale d'Intendance de Fort de France.C'est dans cette école renommée que sortaient les meilleurs administrateurs des colonies.Il obtint ses diplômes brillamment.A Basse Terre cet élégant épousa Augusta Dournaux,fille de Clémentia Valmont et de Henri Dournaux.Les Dournaux avaient été des généraux d'Empire.Par ce mariageprestigieux,Emmanuel  entrait dans la grande famille des Mulâtres ou on descendait à la fois de grands guerriers français et de grands guerriers africains,mis en esclavage.

 

 Une grande partie de la cote sous le vent,s'est construite sur ce modèle et on peine encore, hélas,à  vouloir le reconnaître.

 

Emmanuel crut que la France offrait au monde la civilisation,la science,la médecine et la vertu.Il se comporta dans les coloniesavec un dévouement et une loyauté exemplaires.Son intégrité fut légendaire.

 

 Entre deux séjours,il revenait se ressourcer en guadeloupe.Il administra Saigon,L'Indochine,Saint Louis du Sénégal,Brazzaville,et enfin Madagascar ou il retrouva ces immigrés indiens qui avaient tellement inquiété son enfance.C'est à Tananarive que naquit Raymond Laurent,que tous les saintois ont bien connut.Emmanuel l'avait appelé Hilaire,Nicolas,Georges,Raymond Hilaire parce que il était né le jour de la Saint Hilaire,évêque de Poitiers;Nicolas,parce que c'était le nom du Tsar,empereur de Russie,Georges comme le roi d'Angleterre,et Raymond comme Poincaré.Avec une telle protection magique,l'avenir ne pouvait que lui sourire.

 

 En fin de carrière,Emmanuel rentra pour vivre le reste de sa vie parmi les siens.On le nomma Maire.Mais il était à peine rentré que le terrible cyclone de 1928 éclata,ravageant tout sur son passage.Ce fut l'Apocalypse.Les Desbonnes,Les Peter,Les Lognos,Les Vincent,LesJoyeux,Les Maisonneuves erraient désemparés.Eugene Hoff regardait dans le vide.Théodore Samson tentait de reconstituer son atelier de marine.Deher anéanti,contemplait son four éventré,Bélénus implorait la sainte providence.Tobi avait perdu l'esprit.Aucun secours ne vint de Basse Terre,la guadeloupe ayant été  elle meme ravagée.Tout,absolument tout n'était que décombres.

 

Les habitants furent bientôt affamés.Une barge,Le Surcouf, qui dérivait dans le canal avec quelques sacs de farine dans ses cales,empêcha la famine.Ironie du destin,Saint Hilaire,le Tsar Nicola,Georges roi d'Angleterre et le président Poincaré intercédèrent en faveur de leur protégé Raymond et firent un miracle.La maison familiale l'Hermitage,fut épargnée.En effet un bateau des postes le Maroc avait été projeté en direction avec une telle violence qu'il aurait du l'anéantir,mais, par la grâce de Dieu,il vint s'encastrer dans les deux arbres qui l'ombrageaient et il servit de bouclier contre les assauts des rafales et de la mer déchaînée.L'ermitage fut la seule maison à être restée debout.

 

Quand je l'ai découverte,il y a prés d'un demi siècle,elle contenait encore des pagnes,des flèches,des ivoires,des peintures et cent menus souvenirs d'Afrique et de Madagascar.

 

Emmanuel Laurent se consacra à la reconstruction des Saintes avec une énergie et un dévouement illimités.Il ne dormait plus que deux heures par jour.Il mourût d'épuisement dans le respect de tous.

 

Si j 'ai choisi l'exemple d'Emmanuel ,c'est qu'il permet de mieux comprendre notre probleme identitaire;de mieux saisir comment notre infinie diversité, loin d'etre une amputation,est une richesse pour la nation;il permet de comprendre que nos rapport avec l'Afrique,s'ils continrent le pire, comprirent aussi le meilleur .

Laurent FARRUGIA.

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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 19:45

On tue et nos dirigeants se taisent, honte à la classe politique française:http://www.youtube.com/watch?v=LkDp62WjKcE

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4 janvier 2011 2 04 /01 /janvier /2011 18:30

Les blancs aussi ont connu le joug de la captivté .Cela ne saurait justifier la dépersonnalisation des africains.

 

http://life-in-the-dead.over-blog.com/article-barbaresques-63562937.html

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4 octobre 2010 1 04 /10 /octobre /2010 17:30

 

"Livre troisième LXXX

Lorsque le tumulte fut apaisé et que Ie sixième jour fut venu, ceux qui avaient soulevé le peuple contre les mages délibérèrent sur la chose publique, et l'on tint des discours incroyables pour quelques Grecs, quoiqu'ils aient réellement été prononcés. 0tanès proposa de remettre Ie gouvernement à la communauté des Perses. « Mon avis, dit-il, est que nul de nous ne doit plus seul être roi ; cela n'est ni agréable ni bon ; en effet, vous savez jusqu'où Cambyse a poussé I'arrogance, et vous avez souffert, chacun pour votre part, de celle des mages. Comment la monarchie pourrait-elle être un Etat bien organisé, puisqu'elle permet à un homme, qui n'a pas de contradicteur, de faire ce qu'il veut ? Le meilleur des mortels, investi d'une telle autorité, s'écarterait de son bon sens habituel. Chez l'homme I'orgueil provient des biens qui I'entourent, et, dès sa naissance, l'envie le tourmente naturellement. Atteint de ces deux misères, toutes Ies autres lui arrivent. Il ne tarde pas à commettre une multitude d'actions coupables, les unes dans l'excès de son orgueil, les autres par envie. Un tyran, toutefois, devrait être sans envie, puisqu'il possède tout ce qui a du charme ; mais par sa nature, il est disposé d'une manière toute contraire à l'égard des citoyens. II porte envie aux meilleurs tant qu'ils existent; il se plaît avec les méchants ; il est le plus prompt à accueillir la calomnie, il est le plus déréglé de tous. Si on I'admire avec mesure, il s'en afflige parce que, dit-il, il n'est pas suffisamment honoré ; s'il est assez honoré, il s'en afflige, parce qu'à son gré, c'est de la flatterie. Mais le pire, je vais vous le faire entendre : il change les coutumes des ancêtres ; il fait violence aux femmes ; il met les hommes à mort sans jugement. ...."

Et Hérodote continue exactement comme ceci :

" La multitude souveraine porte le plus beau de tous les noms : on l'appelle l'isonomie1. De plus, elle ne commet aucun des excès que je viens d'énumérer comme propres au monarque ; elle donne, par la voie du sort, les offices publics à des magistrats responsables ; elle rapporte à la communauté toutes les résolutions. Je vote pour que nous abolissions la monarchie et que nous élevions la multitude au pouvoir ; car tout réside dans le grand nombre. » Telle fut l'opinion d'Otanès.

1. Egalité des droits.


Et si nous nous rallions,avec quelques adaptations, à l'opinion d'Otanés ??? !!!

 

 

 

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10 juin 2010 4 10 /06 /juin /2010 17:30

A l’approche des grandes vacances, de nombreuses balades sont proposées en Guadeloupe. L’une d’entre elles se situe à Trois-Rivières, au Parc archéologique des Roches Gravées, à 13km de Basse-Terre.

  C’est un jardin hors du temps. L’un de ceux où les frontières séculaires n’existent pas et où la rêverie accompagne les formes et les senteurs. Le Parc archéologique des Roches Gravées de Trois-Rivières est classé monument historique, il offre au visiteur un voyage spatio-temporel dans le monde amérindien des Petites Antilles. Sur un hectare, à l’initiative de la Société d’histoire de la Guadeloupe, le parc rassemble des essences forestières, symboles de la vie première dans l’arc antillais. Des traces amérindiennes perceptibles à tous les recoins, comme preuve d’un passé pas si lointain que cela.

 

Des essences caractéristiques

 

 
Ici, un roucou, qui donne les graines dont la pulpe et le cœur amènent cette sève rougeâtre qui protégeaient les premiers habitants des insectes et parfumaient les plats ; là, un génipa, dont le bois, dense, servait à fabriquer les arcs et les flèches ; là encore, un figuier, dit « maudit » par les créoles, en Guadeloupe, notamment parce qu’il pousse partout, même au milieu des moulins. Il est, au contraire, considéré comme sacré, dans d’autres pays de la Caraïbe. Et puis, apparaît le manioc, qui fait partie de l’alimentation de base des groupes amérindiens. Au sortir d’un chemin, on perçoit la senteur capiteuse des mombins, ces petits fruits jaunes très savoureux ; le « pied » de mombins est placé non loin d’un « pied » de piments. Les piments servaient aussi de stimulants, pour les premiers habitants.

    Les pétroglyphes ou le livre indélébile
Au détour d’une allée, le spectacle est saisissant. Les pierres sont les témoins privilégiés de ce qu’a pu être la vie il y a plusieurs siècles, en Guadeloupe. Des roches sont gravées, avec des motifs anthropomorphes, des scènes de vie d’antan, des animaux alors présents aux côtés des hommes. A ce moment-là, le Parc prend une dimension de sanctuaire, il regroupe quelques-unes des traces, indélébiles, laissées par les toutes premières communautés vivant sur l’Archipel. Des polissoirs sont là, intacts. Ils servaient à affuter les outils, à en fabriquer d’autres. Les roches ont été taillées, pour laisser apparaître des bordures tranchantes. Plusieurs polissoirs présentent différentes cavités, autour desquelles les bords sont tranchants.

Une attraction protégée
De façon à le protéger de possibles détériorations provoquées par de trop nombreuses visites, le Parc des Roches Gravées est aujourd’hui fermé au public. Ses portes n’ouvrent que lors de manifestations très ciblées. Le public peut alors y déambuler accompagné d’un guide. C’est là qu’il se rend compte de la richesse du patrimoine régulièrement entretenu et enrichi.

 

source;collectif Dom

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8 juin 2010 2 08 /06 /juin /2010 17:30

Ce jour-là, les petites maisons traditionnelles n(ont pas résisté mais ont laissé aux habitants le temps de s'échapper. Six ans après, Jean-Marie, Alain, Nadine et Delphin sont toujours sous le choc.

"Sovè nous!" "Sovè nou!" Quand il se souvient du jour où la terre a tremblé, l’adjudant-chef Alexis passe sans s’en apercevoir du français au créole. Ce dimanche 21 novembre 2004, il prenait son petit déjeuner avec sa femme et ses deux filles lorsqu’il a entendu un grand boum. Une première détonation. Puis une autre. Et enfin la terre qui tremble pendant quarante longues secondes. « Je suis sorti dans la rue. Il y avait tant de fumée que l’on ne voyait pas à 50 mètres. Les gens sortaient en courant de leur maison. Les personnes âgées s’accrochaient à mon cou en hurlant “Sovè nou Jean-Marie”. L’adjudant- chef Alexis était le seul pompier professionnel de Terre-de-Bas, l’île des Saintes qui a le plus souffert du séisme.

A une vingtaine de minutes de bateau au sud de la Guadeloupe, les Saintes, qui vivent de pêche et de tourisme, sont un petit paradis montagneux de la mer des Caraïbes. Mais le séisme de 2004, d’une magnitude de 6,3 sur l’échelle de Richter – le plus fort touchant la Guadeloupe depuis plus d’un siècle–, a rappelé à ses quelque 2.000 habitants qu’ils vivaient dans une des zones sismiques les plus actives du monde. La plupart ont toujours la conviction qu’ils ont approché, ce jour de novembre, des frontières de l’apocalypse. La moitié des maisons de Terre-de-Bas ont alors été détruites. A Petite- Anse, le bourg principal, il a fallu reconstruire la caserne, la mairie et même l’église. Toutes les archives de la municipalité ont disparu. Plus un meuble ne tenait debout dans les maisons, les télévisions avaient volé en éclats.

"Comme si nous étions les rescapés d’une guerre"

Assis sur la galerie qui court le long de sa maison blanche, le professeur de mathématique du collège, Alain Bordé, raconte avec une émotion à peine contenue. "Je n’arrivais pas à revenir chez moi après le drame. On dormait dans le collège car on redoutait que nos maisons ne s’aplatissent sur nous. Je me souviens avoir pleuré quand j’ai vu les militaires débarquer en fin de journée. Lorsqu’ils nous distribuaient à manger, j’ai repensé aux reportages sur l’Afrique. C’est comme si nous étions les rescapés d’une guerre."

Cet homme a été désarçonné par les suites du séisme: "Je ne savais pas que les répliques dureraient aussi longtemps. Au début, c’était tous les jours. Et cela a duré plus de cinq ans. On ne nous avait pas prévenus que cela se passerait ainsi. Les continentaux [les Guadeloupéens] se moquent de nous. Ils disent que nous sommes sur vibreur, comme les portables." La blague ne l’amuse guère. "Nous avons vécu une véritable catastrophe. Ma vie a changé." Sa voisine, Nadine Félicité, a été la première victime évacuée par hélicoptère. "J’avais tellement peur qu’ils ont redouté que je fasse une crise cardiaque. Aujourd’hui encore, quand elle entend un des rares véhicules de l’île passer devant chez elle, elle se demande si cela recommence."

La seule victime décédée lors de la catastrophe est une habitante de Trois-Rivières, sur la côte. Le tremblement de terre, pourtant moins intense à cet endroit, a provoqué la chute d’un mur qui a écrasé cette jeune fille. En général, les petites maisons traditionnelles de pêcheurs des Saintes n’ont pas résisté aux secousses. Mais elles se sont effondrées progressivement, laissant le temps aux occupants de s’enfuir. "Un tremblement de terre de cette intensité aurait fait de nombreuses victimes à Pointe-à-Pitre ou à Basse-Terre, estime Jean-Marie Alexis. C’est la concentration de l’habitat qui provoque les morts."

Ancien pêcheur à la retraite, Delphin Heureuse était dans les bois où il s’occupait de ses cochons quand la terre s’est réveillée. Son chapeau traditionnel sur la tête, il raconte qu’il a vu de gros blocs de pierre se décrocher de la montagne mais qu’il n’a pas paniqué. "Je ne risquais rien, affirmet- il. J’ai juste attendu que la terre arrête de trembler. C’est en arrivant devant chez moi que j’ai pris peur. L’eau jaillissait du sol éventré." Pour les Saintois, c’est à une protection divine, celle qui veille sur leur île depuis toujours, qu’ils doivent leur salut. Ils en ont la conviction. Cette certitude de ceux qui ont frôlé la mort.

Marie-Christine Tabet, envoyée spéciale, Les Saintes - Le Journal du Dimanche

Dimanche 06 Juin 2010

Et aussi

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16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 17:28
Un Saintois sur un trois-mâts coulé en 1917
Adrien-Victor Bride, fils de Zéphirin
     Zéphirin BRIDE, né aux Saintes en 1884, embarqua le  7
mars 1917 sur le trois-mâts "Marthe et Marguerite"  armé  à
Nantes, jaugeant 525 tonnes. Le  capitaine,  Charles  Louis
SAUTREL, était né au Havre en 1872 et le reste  de  l'équi-
page se composait de :
- Felix BERTELHOTE, né en 1879 à Chateauneuf,
- Guy SIVAGER, né en 1877 à Basse-Indre,
- Jules CHARRIER, né en 1883 à Noirmoutier,
- Jules BOCALY, né en 1885 à La Trinité,
- Albert DESPLANQUE, né en 1900 à Coutances,
- Gabriel BICHON, né en 1901 à Saint-Nazaire,
- Pierre HELARY, né en 1891 à Plouezel,
- Georges EVENO, né en 1901 à Nantes.

    Voici les faits, à partir  d'extraits  du  "rapport  de
mer" du 5 novembre 1917,  fait  par  le  capitaine  Charles
SAUTREL :
Le trois mâts avait quitté la petite rade de St-Nazaire  le
12 septembre 1917 à 3 heures du  soir  et  appareillé  à  7
heures du soir à destination de Fort-de-France, la brise 
étant favorable et fraîche de N.N.E.
Du 13 au 17, petite brise; aperçu deux quatre-mâts faisant
même route et rencontré une goélette. Le 18, coup de  vent
de S.O. au S.S.O. en cape courante, mer très grosse, coups 
de roulis très violents.

"Le 19 au lever du soleil, vers 6 heures, sauts de vent au 
N.O., faible brise et calme, établi volants, perroquets et 
brigantine, le navire roule passablement,  cap  au  O.S.O.
Vers 2 heures  15  de  l'après-midi,  latitude  116°33  N,
longitude  12°  Greenwich,   aperçu   un   sous-marin   se
présentant sous l'aspect d'un voilier à perte de  vue  par
2/4 à bâbord, distance 5 à 6 milles, temps très clair.
Presque aussitôt, un coup de  canon,  cru  tiré  à  blanc,
suivi immédiatement  d'un  obus,  passe  au-dessus  de  la
mâture et tombe à 500 mètres du bord, à  deux  quarts  par
tribord arrière puis le navire se trouve  encadré  par  le
feu de l'ennemi qui tire avec deux  pièces;  de  temps  en
temps quelques schrapnels tombent autour de nous  et  très
près, on entend des chocs sur la coque.
Mis au poste de combat dès que le sous-marin fut  reconnu,
mais nous fumes dans  l'impossibilité  complète  de  faire
usage de nos canons, d'abord le  sous-marin  se  tenant  à
bâbord devant et à une trop grande distance, 10.000 mètres 
au moins.
De plus, nous étions presque encalminés et, le  soleil  se
trouvant presque devant à tribord,  nous  étions  dans  la
position la plus défavorable.
Un obus ayant atteint le rouf d'équipage, un autre  venant
de traverser la coque de part en  part,  le  moment  étant
critique, décidé,  d'un  commun  accord,  d'abandonner  le
navire, ce qui s'est  passé  dans  le  plus  grand  ordre,
l'équipage montrant beaucoup de calme et de sang-froid.
Il était à ce moment 2 heures 25.
Je m'estimais à 250 milles de la côte d'Espagne et 330 de 
la pointe de Penmarch.
Fait diligence à l'aviron  à  la  faveur  des  deux  lames
S.S.O. et N.O. Il était temps :  car  obus  et  schrapnels
pleuvaient dru autour de nous et la mâture était  atteinte
successivement dans ses parties hautes.
A 3 heures 25, le pauvre navire coulait après avoir essuyé 
plus de cinquante coups de canons.
Je m'attendais à ce que le sous-marin  vînt  sur  moi,  il
n'en fut rien. Aussi, à la nuit, après avoir nagé  pendant
5 heures environ, j'établis la voilure, une  petite  brise
fraîchissant de l'ouest.  
Fait route à l'Est pendant deux jours, puis le S.S.E. pour 
rallier la côte d'Espagne.
Le 22 à midi, je m'estime cent  mille  de  la  côte,  vent
d'est, mer dure, nous sommes constamment mouillés.
Le soir à 6 heures environ, aperçu  un  vapeur,  manoeuvré
pour lui couper la  route;  à  6  heures  45,  nous  fumes
recueillis; le  vapeur  était  "L'amiral  Troude",  de  la
Compagnie des Chargeurs Réunis, se rendant à  Dakar;  nous
étions exactement par 45° 21' N. et 7° 39' O., un peu plus 
loin que je m'estimais.
A bord, nous reçûmes des soins  empressés,  des  vêtements
secs; un bon repas et un bon  gîte  nous  firent  un  bien
immense.
Pendant ces trois jours et quatre heures  passés  dans  la
baleinière, nous avons souffert affreusement de l'humidité 
et du froid, principalement  la  nuit  car,  en  plus  des
paquets de mer qui embarquaient, notre embarcation faisait 
passablement d'eau et ce, à la suite d'un choc lors de  la
mise à la mer.
Sans arrêt, jour et nuit, un homme a été  occupé  à  vider
l'eau.
Le 23 vers 8 heures 30 du matin, la  sirène  de  "l'Amiral
Troude" se fit entendre sinistrement : une torpille venait 
d'être lancée par bâbord à  800  mètres  environ;  heureu-
sement, elle  nous  manqua,  ne  passant  qu'à  20  mètres
environ de l'arrière.
Une fois encore, nous l'échappions. Personne n'avait vu le 
périscope et le sous-marin ne se  montra  que  25  minutes
après, hors portée des canons et dans le soleil.
Navigué depuis sans encombre jusqu'à Dakar où  nous  avons
mouillé le 30 septembre 1917.
Tel est mon rapport que j'affirme sincère  dans  toute  sa
teneur et que je me réserve d'amplifier si besoin est."
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14 juin 2009 7 14 /06 /juin /2009 14:30

 

 

C'était il y a très très longtemps un homidé se dressa sur ses pattes arrières ,ce qui fit naître chez lui un sentiment d'orgueil dominateur sur son environnement proche et lointain, au fur et a mesure de ses pérégrinations continentales Afrique,Europe,Asie,et enfin Les Ameriques..
Pour assurer sa subsistance,il pratiqua la cueillette  puis développa d'autres pratiques : le troc ,le commerce équitable et ,l'idéologie aidant,l'exploitation du plus grand nombre par une petite minorité auto investie d'une mission de puissance divine...Le Roi est mort ,vive le Roi,
 Pouvoir au peuple ! diront les penseurs de la Constituante de 1789; institutionalisont  notre pouvoir à travers les organes décisionnels de  l'état et son logiciel de perversion éclairée la démocratie ,pensèrent ils en fait tout bas ;et le  piège se referma sur la plèbe.
Tous les hommes naissent libres et égaux en droit...Préambule, Conciliabule...Vive schoelcher .. 1848 L'esclave est enfin autorisé a franchir la porte du temple de la République, s'époumonant : Démocratie!, Démocratie! ...Omettant, hélas pour lui et nous autres, de remarquer  la chaîne de l'officialisation de l'exploitation et de l'exclusion par le salariat....au nom de la libre entreprise, sous le regard satisfait d'une minorité de  politiciens protèges par des rabatteurs d'opinion de  la presse écrite et télévisuelle

http://eminencia.free.fr/wiki/doku.php?id=wiki:faits:democratie:l_esprit_antidemocratique_des_fondateurs_de_la_democratie_moderne

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Profil

  • L'archipélien
  • Le monde est dangereux non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire” Einstein.
  • Le monde est dangereux non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire” Einstein.

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