Le bain de foule pris vendredi à Nice changeait radicalement des huées de Bayonne. Mais l'accueil chaleureux des militants de l'UMP semblait un peu exagéré, à en croire Nicolas Sarkozy. Comme le révèle une vidéo de Nice Matin, le chef de l'Etat a été quelque peu incommodé par les "Nicolas président!" scandés par ses supporters. Au point de ne plus pouvoir répondre aux journalistes qui l'entouraient.
Après des "chut" peu efficaces, le président-candidat, accompagné du maire de Nice Christian Estrosi, s'en remet donc à son service d'ordre. "Qu'ils se taisent...", lâche-t-il, avant de se reprendre immédiatement et de se retourner vers les caméras.
lien;http://youtu.be/T5Oe_ulbiT8
Que peut il ? . Tout
Qu'a t' il fait ? . Rien
Avec cette pleine puissance,
en huit mois un homme de génie
eut changé la face de la France,
de l'Europe peut être.
Seulement voilà, il a pris la France
et n'en sait rien faire.
Dieu sait pourtant que le Président se démène:
il fait rage, il touche à tout , il court après les projets;
ne pouvant créer , il décrète ; il cherche
à donner le change sur sa nullité ; c'est
le mouvement perpétuel; mais , hélas !
Cette roue tourne à vide.
L'homme qui, après sa prise de pouvoir
à épousé une princesse étrangère
est un carriériste avantageux .
Il aime la gloriole, les paillettes, les grands mots ,
ce qui sonne, ce qui brille, toutes les verroteries du pouvoir.
Il a pour lui l'argent, l'agio, la banque, la bourse, le coffre fort .
Il a des caprices, il faut qu'il les satisfasse.
Quand on mesure l'homme et qu'on le trouve si petit
et qu'ensuite on mesure le succès et qu'on le trouve énorme ,
il est impossible que l'esprit n'éprouve pas quelques surprises.
On y ajoutera le cynisme car, la France, il la foule aux pieds,
lui rit au nez , la brave, la nie, l'insulte et la bafoue !
Triste spectacle que celui du galop, à travers l'absurde,
d'un homme médiocre échappé !
Extrait de Victor Hugo, dans " Napoléon, le Petit