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7 juin 2013 5 07 /06 /juin /2013 18:54

Rebelle ! ou la jeunesse guadeloupéenne en lutte

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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 19:46

2- Dette française : 246% du PIB !

Le passif de la France n'est que de 2,6 fois supérieure à la ridicule dette de 1834 milliards d'euros au sens de Maastricht (déjà à deux doigts des 100% du PIB)...

Source : Contrepoints

3- Dette à 10 ans : +26% en 25 jours...

En seulement 25 jours, le taux de la dette souveraine française est passée de 1,66% à 2,09% : soit une hausse de plus de 26% !

L’État français est entrain de perdre le contrôle sur ses engagements et les investisseurs étrangers le savent !

Sachant que la France emprunte 65% de ses crédits à la consommation souverains hors de ses frontières, les créanciers commencent à trouver le temps long. Ils n'apprécient plus notre sens de l'humour quand nous préférons nous chamailler sur le mariage pour tous au lieu de nous interroger sur le niveau de nos emprunts...

4- La solution : votre épargne sacrebleu !

Si vous avez entre 45 et 55 ans, votre argent est le plus exposé.

Certains politiques commencent à s'exprimer ouvertement sur le fait que la banqueroute française serait une "bonne chose" car elle serait payée par l'épargne des Soixante-huitards... Merci pour eux...

Selon Gaspard Koenig, responsable d'un "think tank" libéral français :

"Une telle opération permettrait de libérer les nouvelles générations du fardeau de la dette, tout en faisant supporter la majeure partie du coût aux épargnants de la Génération 1968, qui ont tant profité des largesses d'un système à crédit (via leurs placements en OPCVM et assurances-vie, qui seraient les premiers touchés." (Lu ici)

Ce qui est intéressant, c'est que Monsieur Moscovite-ci (Ministre de la Banqueroute des Finances Publiques) souhaite faire promulguer une loi qui est un véritable "permis de tuer l'épargnant".

L'idée lumineuse est de solidariser votre épargne avec le fonds de renflouement des banques...

Pour faire court, votre argent sera saisi pour sauver votre établissement bancaire si le fonds de garantie des dépôts est insuffisant pour couvrir les pertes...(lisez la vidéo ici)

Source : Blog Gold-up

 



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4 juin 2013 2 04 /06 /juin /2013 17:30
Bientôt une nouvelle banque pour les pauvres en France !

« Ouvert en cinq minutes, Compte-nickel sera accessible à tous, sans conditions de revenus, de dépôts ou de patrimoine, sans discrimination », assurent les initiateurs de ce projet bancaire. Tout particulier majeur disposant d’une pièce d’identité pourra ouvrir un compte en quelques minutes et ressortir avec un relevé d’identité bancaire et une carte de paiement… chez les buralistes ou les marchands de journaux. Il pourra ensuite domicilier ses revenus et approvisionner son compte par virement. Mais ses dépenses ne pourront pas excéder le solde du compte…

Cette initiative repose sur le principe dit de « light banking », directement inspiré des modèles à bas coûts (low cost) qui révolutionnent depuis des années des secteurs entiers comme le transport aérien, la téléphonie, l’hôtellerie ou encore la distribution. Compte-nickel sera ainsi une banque aux structures allégées, puisqu’elle n’aura aucun guichet. Son offre devrait séduire une clientèle modeste et exclue des offres traditionnelles car trop coûteuse à rentabiliser. La crise pourrait avoir pour conséquence de voir les clients adhérer en masse à ce nouveau concept : environ 25 millions d’Européens qui souhaiteraient ouvrir un compte n’en ont en effet toujours pas. Et quelque 2,5 millions de demandes d’ouverture de comptes ont été rejetées pour diverses raisons, parmi lesquelles des revenus insuffisants. Or, sans compte bancaire, il est difficile, voire impossible, de percevoir son salaire ou les prestations sociales, de transférer de l’argent ou d’effectuer des achats au moyen d’une carte de crédit. La démarche de Compte-nickel s’inscrit ainsi dans les démarches entreprises par la commission européenne pour rendre les comptes moins chers et accessibles à tous.

Mais regardons de plus près Compte-nickel. C’est comme on pouvait s’y attendre une initiative totalement privée. Son nom fait référence à l’expression argotique « nickel », qui signifie que « tout est en place, propre, transparent ». Espérons-le. À l’origine de ce projet, on trouve Hugues Le Bret. Le personnage a toujours oscillé entre le monde de la finance et celui des media. Son associé se nomme Ryad Boulanouar. C’est un spécialiste des nouvelles technologies. Il a notamment installé le transfert d’argent dans les bureaux de tabac pour Moneygram et travaillé à la dématérialisation des recharges téléphoniques.

On est vraiment loin d’une ONG… Hugues Le Bret, belle gueule et tempes grisonnantes, est devenu familier des Français au moment de l’affaire Kerviel. Il était alors le directeur de communication de la Société générale et s’était alors retrouvé devant les caméras pour expliquer comment ce jeune trader avait pu faire perdre quelque 4,9 milliards d’euros à la banque qui était associée jusque-là à l’image du bon père de famille dans l’imaginaire collectif français. Kerviel a depuis été condamné à cinq ans de prison dont deux avec sursis, et Le Bret, victorieux de la guerre de la communication, a pu écrire un livre dans lequel il explique que « nous (les banquiers, NDLR) avions progressivement perdu notre vigilance et développé une culture de la conquête et du profit plus forte que celle du contrôle, du doute et de la suspicion ». Le Bret devait quitter le monde de la finance. Il effectue aujourd’hui un retour en force et se fait pour l’occasion le « défenseur des pauvres ». Nous aurions tant aimé que ce soit vrai… Ce n’est malheureusement que la naissance d’un nouveau business fait sur le dos des classes populaires.

Capitaine Martin 

http://www.resistance-politique.fr/...

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4 juin 2013 2 04 /06 /juin /2013 05:21
L’enfance et l’adolescence en danger

La protection de l'enfance en danger en France comporte deux volets :

  • la protection administrative ;

  • la protection judiciaire des mineurs.

 

La première est confiée au conseil général (département, direction de la solidarité départementale, associations agréées, établissements agréés, éducateurs spécialisés, familles d'acceuils). Elle est régie par le Code de l'Action Sociale.

La seconde est confiée au ministère de la justice (État) à travers le juge des enfants et le procureur de la République. Le code civil faisant référence.

 

La protection de l'enfance en danger en France comporte un volet de trop, la protection judiciaire devrait être l'ordonnatrice et la responsable de toutes les protections de l'enfant et de l'adolescent, elle est un très mauvais parent de substitution.

 

Qu’est-ce qui se passe après un signalement à la protection de l’enfance ?

Le signalement signifie que quelqu’un s’inquiète pour l’enfant et veut que la situation soit évaluée.

Les travailleurs sociaux doivent examiner chaque signalement en matière de protection de l’enfance.

Cependant, aucune mesure de protection de l’enfance ne sera prise sans faire une enquête approfondie .

Quelquefois le signalement est sans raison et l’affaire se clôt.

Dans certains cas, il faut pourtant intervenir immédiatement, car l’enfant est en danger.

C'est à la justice d'intervenir, à dicter et à contrôler les mesures à envisager pour que le danger cesse.

 

En général, il n’est pas nécessaire de prendre des mesures immédiates, mais la protection de l’enfance discute avec la famille et essaie de voir ensemble, quels sont les besoins de la famille.

Si l’enfant et la famille ont besoin d’aide, un projet personnel est établi.

 

Quelles sont les aides qui sont tout d’abord apportées à la famille ?

Mesures de soutien en milieu ouvert.

Souvent, des Parents ont peur que la protection de l’enfance leur enlève l’enfant en danger ?

 

Pourtant, même si la protection de l’enfance doit intervenir, ce sont les mesures les plus adéquates et justes qui sont prises pour aider les familles.

La protection de l’enfance essaie toujours d’aider l’enfant pour qu’il puisse continuer à vivre chez lui avec ses parents.

Ces services prioritaires s’appellent mesures de soutien en milieu ouvert.

Ces premières mesures sont toujours facultatives et basées sur la coopération avec la famille.

 

Il y a beaucoup de mesures de soutien en milieu ouvert et elles varient trop selon les communes, et il y a un risque de clientélisme de proximité omniprésent .

 

L’accompagnement de la famille au domicile.

Personne de soutien ou famille de soutien.

Aide financière aux activités de l’enfant.

Groupes de parole et d’entraide.

Services d’accompagnement et de thérapie.

 

Quand un enfant est-il placé hors de son domicile ?

Quelquefois les parents ne peuvent pas s’occuper de leur enfant pour une raison ou une autre.

Parfois c’est l’enfant qui fait lui-même des choses pouvant le mettre en danger.

Si l’irresponsabilité des parents mettent l’enfant en danger ou à cause de lui-même et qu’il n’y pas d’autres moyens, il doit être confié à une structure hors de son domicile, c'est le placement judiciaire de l’enfant par le juge des enfants .

Le placement peut être une solution de courte durée face à une situation difficile.

Le juge place en d’urgence l’enfant en danger.

 

Comment sont réalisées la prise en charge et le placement hors milieu familial ?

La prise en charge est préparée minutieusement en collaboration avec la famille, lorsque cela est possible.

L’enfant pris en charge va vivre dans une famille d’accueil ou dans un établissement de la protection de l’enfance.

 

C'est là où l'institution pèche par manque de moyens humains et financiers pour assumer le contrôle des familles d’accueil (le défenseur des droits et une très longue littérature des ex-enfants de la DDASS pointent les nombreuses défaillances parfois dramatiques).

 

Qu’est-ce qui se passe après le placement ?

L’enfant ou le jeune a besoin de soutien et d’aide après le placement et c’est aux communes qu'incombe le devoir d'offrir ce soutien, appelé l’accompagnement après placement.

Cet accompagnement doit être mis en place après tout placement qui a duré plus de six mois pour tous les enfants.

Pour cela, un projet personnel séparé est établi.

L’objectif de l’accompagnement après placement est de faciliter le retour à la maison de l’enfant ou du jeune.

L'émancipation ne doit être réservée qu'à des jeunes exceptionnels.

La protection à l'enfance établit avec le jeune, les mesures de soutien dans le cadre d'un accompagnement obligatoire.

L’accompagnement devrait apporter un soutien financier concernant le logement, la subsistance, le travail ou les études.

Les mesures qui sont décidées sont inscrites dans un projet individuel.

 

L’accompagnement doit continuer jusqu’à ce que le jeune adulte ait atteint 21 ans et se poursuive en application de Art 305 de Code Civil sur obligation parentale de subsistance.

 

auteur: AVISO

 

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1 juin 2013 6 01 /06 /juin /2013 18:49

Quand les socialistes font pire que le gouvernement  de vichy :          

 

 

"manif pour tous, une arrestation arbitraire bloquée par Maître Triomphe"

 

Lien:http://youtu.be/GIVBc0WD018

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1 juin 2013 6 01 /06 /juin /2013 05:40
Le Néo-Libéralisme, l’autre face du Capitalisme

JPEGEn ces temps de « délitement des valeurs » que l’on pensait immuables, beaucoup de certitudes ont été ébranlées par le néo-libéralisme. Même les sociétés qualifiées il n’y a pas si longtemps de « primitives » sont en train de perdre leur identité sous la pression d’un Occident néolibéral qui série, catalogue et dicte la norme. Elles sont en danger du fait d’une disparition rapide d’un « capital symbolique » au profit d’une macdonalisation de la culture. Le néo-libéralisme impose une vision du monde qui fragilise les sociétés et les laisse en proie à l´errance. Margareth Thatcher avait l´habitude de dire qu´elle ne connaissait pas de citoyens, elle ne connaissait que des consommateurs. 

C’est dans l’histoire contemporaine des États-Unis, berceau du néo-libéralisme, qu’il faut chercher les origines de cette idéologie. Après le démantèlement de l’empire soviétique, il s’attelle fiévreusement à mettre la main sur le reste du globe et à imposer sa globalisation. On est face à un « État manager », un État de plus en plus réduit dans sa surface mais de plus en plus renforcé dans ses structures de commandement. L’État Providence est mort de sa belle mort. Tous les acquis que les travailleurs ont arrachés aux démocraties libérales grâce à leur lutte et à la pression qu’exerçait le camp socialiste sur le « monde libre » se réduisent comme une peau de chagrin. Empires disloqués, nations éclatées, voilà l’orientation que le néo-libéralisme veut imposer au sens de l’histoire. Le capital a horreur des frontières comme il a horreur des solidarités. La précarité affecte actuellement plus de 40% des salariés des secteurs public et privé. 

Le mouvement, rendu possible par les politiques de déréglementation financière, vise à remettre en question toutes les structures collectives capables de faire obstacle à la logique du marché pur : nation, dont la marge de manœuvre ne cesse de décroître ; groupes de travail, avec, par exemple, l’individualisation des salaires et des carrières en fonction des compétences individuelles et l’atomisation des travailleurs qui en résulte ; Ainsi s’instaurent, le règne absolu de la flexibilité, avec les recrutements sous contrats à durée déterminée ou les intérims et les « plans sociaux » à répétition, et, au sein même de l’entreprise, la concurrence entre filiales autonomes, entre équipes contraintes à la polyvalence et, enfin, entre individus, à travers l’individualisation de la relation salariale. 

Dans les pays du Sud l’on constate que les rares acquis des travailleurs disparaissent inexorablement au nom du marché, de la mise à niveau des normes Iso et d’une mondialisation que l’on nous présente comme inéluctable. Le but étant d’arriver à une armée de réserve de main-d’œuvre docilisée par la précarisation et par la menace permanente du chômage. Cela amène à des situations de détresse extrême qui donne lieu à un stress irréversible qui peut amener à l’autodestruction ; il n’est que de se souvenir du feuilleton des suicides de France Telecom. Le libéralisme est à voir comme un programme de « destruction des structures collectives » et de promotion d’un nouvel ordre fondé sur le culte de « l’individu seul mais libre ». Le néolibéralisme vise à la ruine des instances collectives construites de longue date par exemple, les syndicats, les formes politiques, mais aussi et surtout la culture en ce qu’elle a de plus structurant et de ce que nous pensions être pérenne.

De plus, nous vivons une époque où le plaisir est devenu une priorité, où les carrières autrefois toutes tracées se brisent sur l’écueil de la précarité, la vie à deux ressemble de plus en plus à un CDD amoureux. On peut citer comme autres perturbations inédites, le développement de l’individualisme, la diminution du rôle de l’Etat, la prééminence progressive de la marchandise sur toute autre considération, le règne de l’argent, la transformation de la culture en modes successives, la massification des modes de vie allant de pair avec l’individualisation et l’exhibition des « paraître », l’importante place prise par des technologies très puissantes et souvent incontrôlées, comme l’internet et ses dérivés, l’allongement de la durée de vie et la demande insatiable de grande santé, la désinstitutionalisation, qui sont en définitif, autant d’éléments qui contribuent à l’errance de l’individu, sujet qui devient, de ce fait, une proie et une victime du néolibéralisme. 

Dans cette révolution culturelle libérale, bien loin d’être sortis de la religion, nous sommes tombés sous l’emprise d’une nouvelle religion conquérante, le Marché ou le money-théïsme. Le Divin Marché et les dix commandements implicites de cette nouvelle religion, sont beaucoup moins interdicteur qu’incitateur, ce qui produit de puissants effets de désymbolisation, comme l’atteste le troisième commandement : « Ne pensez pas, dépensez ! ». Nous vivons dans un univers qui a fait de l’égoïsme, de l’intérêt personnel, du self love, son principe premier. Destructeur de l’être-ensemble et de l’être-soi, il nous conduit à vivre dans une cité perverse. Pornographie, égotisme, contestation de toute loi, acceptation du darwinisme social, instrumentalisation de l’autre : notre monde est devenu sadien. Il célèbre désormais l’alliance d’Adam Smith et du marquis de Sade. À l’ancien ordre moral qui commandait à chacun de réprimer ses pulsions et ses désirs, s’est substitué un nouvel ordre incitant à les exhiber, quelles qu’en soient les conséquences.

Les formes de la destitution subjective qui envahissent nos sociétés se révèlent par de multiples symptômes : l’apparition de défaillances psychiques, l’éclosion d’un malaise dans la culture, la multiplication des actes de violence et l’émergence de formes d’exploitation à grande échelle. Tous ces éléments sont vecteurs de nouvelles formes d’aliénation et d’inégalité. La fameuse « perte de repères chez les jeunes » n’a alors rien d’étonnant : ceux-ci expérimentent une nouvelle condition subjective dont personne, et sûrement pas les responsables de leur éducation, ne possède les clefs. Et il est illusoire de croire que quelques leçons de morale à l’ancienne pourraient suffire à enrayer les dommages. En ce sens, l’état apparent de liberté promu par le néolibéralisme est un leurre. La liberté comme telle n’existe pas : il existe seulement des libérations. La condition subjective issue de la modernité est menacée. Pouvons-nous laisser l’espace critique, si difficilement construit au cours des siècles précédents, se volatiliser en une ou deux générations ? 

Mieux encore le néo-libéralisme fait de l’homme « bionique » un jeu de mécano et de pièces détachées. Un « homme nouveau » voilà ce que le marché est en train de fabriquer sous nos yeux. En détruisant toute forme de loi qui représenterait une contrainte sur la marchandise, la dérégulation néolibérale provoque des effets dans tous les domaines. Dépressions, troubles de l’identité, suicides et perversions se multiplient. Au point que le marché ne veut plus de l’être humain tel qu’il est. A l’aide du clonage et de l’ingénierie génétique, il exige désormais carrément la transformation biologique de l’humanité. La démonstration était relativement simple : le marché récuse toute considération (morale, traditionnelle, transcendante, transcendantale, culturelle, environnementale…) qui pourrait faire entrave à la libre circulation de la marchandise dans le monde. C’est pourquoi le nouveau capitalisme cherche à démanteler toute valeur symbolique au profit de la seule valeur monétaire neutre de la marchandise. Puisqu’il n’y a plus qu’un ensemble de produits qui s’échangent à leur stricte valeur marchande, les hommes doivent se débarrasser de toutes ces surcharges culturelles et symboliques qui garantissaient naguère leurs échanges. On peut voir un bon exemple de cette désymbolisation produite par l’extension du règne de la marchandise en examinant les billets de banque établis en euros. Il n’y a plus sur les euros que des ponts et des portes ou des fenêtres, exaltant une fluidité déculturée. 

La valeur symbolique, est ainsi démantelée au profit de la simple et neutre valeur monétaire de la marchandise de sorte que plus rien d’autre, aucune autre considération (morale, traditionnelle, transcendante…), ne puisse faire entrave à sa libre circulation. Sous les coups de boutoir de la post-modernité, la civilisation telle que nous l’avons connue risque de disparaître rapidement. On ne devrait cependant jamais oublier que des civilisations millénaires peuvent s’éteindre en quelques lustres. Le néolibéralisme est en train de se défaire de toutes les formes d’échanges qui subsistaient par référence à un garant absolu ou métasocial des échanges. Pouvons-nous laisser l’espace critique, si difficilement construit au cours des siècles précédents, se volatiliser en une ou deux générations. 

Le formatage de l’individu sujet consommateur sous influence, commence très tôt ; la télévision généralise dès l’enfance la confusion entre le réel et l’imaginaire, le moi et l’autre, la présence et l’absence. Le néolibéralisme ne vise pas seulement la destruction des instances collectives construites de longue date (famille, syndicats, partis, et plus généralement culture), mais aussi celle de la forme individu-sujet apparue au cours de la longue période moderne. Le laminage des enfants par la télévision commence très tôt. Ceux qui arrivent aujourd’hui à l’école sont souvent gavés de petit écran dès leur plus jeune âge. Tout d’abord, avec la télévision, c’est la famille, comme lieu de transmission générationnelle et culturelle, qui se trouve réduite à la portion congrue. Les institutions scolaires, université incluse, accueillent donc des populations flottantes, dont le rapport au savoir est devenu une préoccupation très accessoire. Un type nouveau d’institution molle, dont la post-modernité a le secret, à mi-chemin entre maison des jeunes et de la culture, hôpital de jour et sillage social, assimilable à des sortes de parcs d’attraction scolaire, est en train de se mettre en place. La fabrique d’un individu soustrait à la fonction critique et susceptible d’une identité flottante ne doit donc rien au hasard : elle est parfaitement prise en charge par la télévision et l’école actuelle. Le rêve du capitalisme n’est pas seulement de repousser le territoire de la marchandise aux limites du monde où tout serait marchandisable (droits sur l’eau, le génome, les espèces vivantes, achat et vente d’enfants, d’organes…), mais aussi de faire rentrer les vieilles affaires privées, laissées jusqu’alors à la disposition de chacun dans le cadre de la marchandise. Plus rien alors ne pourra endiguer un capitalisme total où tout, sans exception, fera partie de l’univers marchand : la nature, le vivant et l’imaginaire.

D’où viendrait le salut ? Il ne s’agit pas de concevoir un « modèle de société », voire de chercher quelque oxygène dans l’idée d’utopie. Il nous faut élaborer une Voie, qui ne pourra se former que de la confluence de multiples voies réformatrices, et qui amènerait la décomposition de la course folle et suicidaire qui nous conduit aux abîmes. La voie nouvelle conduirait à une métamorphose de l’humanité : l’accession à une société-monde de type absolument nouveau. Elle permettrait d’associer la progressivité du réformisme et la radicalité de la révolution. Il serait également utile de multiplier les universités populaires qui offriraient aux citoyens des initiations aux sciences politiques, sociologiques, économiques. Il faudrait également adopter et adapter une sorte de conception néo-confucéenne, dans les carrières d’administration publique et les professions comportant une mission civique (enseignants, médecins), c’est-à-dire promouvoir un mode de recrutement tenant compte des valeurs morales du candidat, de ses aptitudes à la « bienveillance » (attention à autrui), à la compassion, de son dévouement au bien public, de son souci de justice et d’équité. La résistance à tout ce qui dégrade l’homme par l’homme, aux asservissements, aux mépris, aux humiliations, se nourrit de l’aspiration, non pas au meilleur des mondes, mais à un monde meilleur. Cette aspiration, qui n’a cessé de naître et renaître au cours de l’histoire humaine, renaîtra encore …

D'après un article de Chems Eddine CHITOUR

http://2ccr.unblog.fr/2013/05/26/le-neo-liberalisme-c%E2%80%99est-quoi/

Voir le film : « DE LA SERVITUDE MODERNE »

« Le discours capitaliste, c’est quelque chose de follement astucieux, ça marche comme sur des roulettes, ça ne peut pas marcher mieux. Mais justement ça marche trop vite, ça se consomme. Ça se consomme si bien que ça se consume » …LACAN

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 12:30

Je mets à disposition de la république une carriere de deux hectares, sur l'ile de terre de haut dans l'archipel des saintes, pour l'etablissement d'un centre de décontamination de tous les V.I.P. accros de thunes...

 

 

-Une temperature constante de  40 degres à l'ombre ,

-Une végétation de cactées et d'épineux  

-Un terrain plan incliné à 45% avec vue sur mer infestée de requins citrons et

-Des nuits symphoniques en moustiques majeurs .

 

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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 17:30
Par doré le 28/05/2013 à 09:57 
L'homophobie, une construction ?

En 1999 Philippe Muray écrivait dans Après l'histoire :

"La construction de toutes pièces de l'"homophobie" en tant que délit, destiné à mettre en état de péché virtuel et constant ce qui reste des hétérosexuels, est un stade capital dans la conquête du nouveau pouvoir.

Comme jadis au temps de Staline avec la fable de "l'encerclement capitaliste" du régime soviétique et tous les bataillons imaginaires d'assassins, de traîtres, de saboteurs, d'espions qui rodaient comme chacun sait aux portes du meilleur des mondes, il convient de dramatiser, par la pure et simple invention d'adversaires commodes, l'établissement d'une terreur nouvelle aidant au renforcement de la nouvelle dictature et justifiant l'accroissement de ses méthodes de répression.

La différence essentielle, par rapport aux anciens terrorismes d'état, vient de ce que l'intervention, chez eux, était pratiquée à froid, sans anesthésie, et de manière sanglante, alors qu'à notre époque, on a appris à opérer sous anesthésie (le festif est l'autre nom de cette méthode chirurgico-sociale).

Mais ce n'est encore là qu'un des volets d'une entreprise beaucoup plus large. Un autre point du programme hétérophobe consiste à imposer assez vite une représentation des hétérosexuels en tant que communauté parmi d'autres, non plus significative d'aucune majorité, d'aucune légitimité spéciale, d'aucune norme (... ) mais plutôt constituée de gens vaguement ringards, archaïsants, et en cours de folklorisation et de provincialisation.
...
C'est toujours le propre des totalitarismes de traiter de fous (et de traiter en fous) ceux qui ne succombent pas à leurs prestiges. Et en effet est-ce qu'il ne faut pas être dérangé, névrosé jusqu'à l'os, pour ne pas applaudir sans fin ce qui nous est aujourd'hui proposé ? Est-ce qu'il ne faut pas être cinglé pour risquer d'aller rejoindre le camp des recalés de la modernité festive ? ".

 

 

 

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27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 18:28

C’est un grand constitutionnaliste que nous perdons aujourd’hui, celui qui marchait dans les pas du doyen Vedel. Guy Carcassonne vient de mourir subitement à 62 ans, d’une hémorragie cérébrale que rien ne laissait présager. Cet ancien conseiller de Michel Rocard laisse un grand vide derrière lui, tant sa présence dans les médias était devenue, ces dernières années, usuelle.

Dans la nuit de dimanche à lundi, alors qu’il était en voyage à Saint-Pétersbourg avec sa femme, Claire Bretécher, célèbre auteure de bandes dessinées, il a été victime d’une hémorragie cérébrale foudroyante. Ils ont eu ensemble un fils, Martin.

Cette nouvelle m’émeut particulièrement, elle évoque un passé déjà lointain (plus de 35 ans déjà…) où nous nous sommes côtoyés dans l’équipe de Michel Rocard. Jeune diplômé de l’université il faisait partie de l’équipe de l’héritier de Pierre Mendés France qu’incarnait dans les années 1970, Michel Rocard. A la fois rigoureux en politique, sage et réfléchi, il était aussi plein d’humour avec une ironie parfois féroce, tout aussi féroce que les personnages de sa compagne Claire Bretécher.

Il est né un 14 mai de l’année 1951. Il fera toutes ses études de droit à l’université de Paris X, obtenant sa licence en droit (1971) puis ses diplômes d’études supérieures en droit public (1972) et en sciences politiques (1973). Il conduira avec brio sa thèse d’Etat en droit sur la transition démocratique en Espagne (1979). Il sera un premier temps conseiller juridique du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, puis celui de Michel Rocard, lequel se prépare à l’élection présidentielle de 1981 où il ne se présentera pas, ralliant au final celle de François Mitterrand.

Il passera l’agrégation en 1983 et rejoindra l’Université de Reims où il enseignera le droit public, puis ce sera le retour à ses premiers amours : Paris X à Nanterre en 1988.

Il entamera une carrière politique aux côtés de Michel Rocard, à son cabinet de Ministre de l’agriculture de 1983 à 1985. Puis de 1988 à 1991, comme conseiller à Matignon, en charge des relations avec le parlement. Il nouera à loisir les majorités nécessaires à l’action publique de son patron et explorera toutes les finesses de l’action parlementaire.

Joueur de rugby dans sa jeunesse au Paris Université Club (PUC), il en a gardé la pugnacité, le goût pour l’offensive et un sacrosaint respect pour les règles.

Très proche du célèbre constitutionnaliste français Georges Vedel, il en assumera l’héritage et participera à tous les grands débats publics sur la politique et la société. Il signera une tribune régulière dans l’hebdomadaire Le point et de temps en temps au quotidien Le Monde. Il avait aussi contribué à la réflexion sur la modernisation des institutions initiée par Nicolas Sarkozy et présidé par Edouard Balladur. Contrairement à son collègue et ami Olivier Duhamel, partisan d’une 6ème république, il prend le parti de la Constitution de 1958, dont il défendait la souplesse et l’adaptabilité aux circonstances. Il revendiquait ouvertement l’absolue interdiction du cumul des mandats, qu’il accusait de contribuer à l’affaiblissement du Parlement.

On a pu le voir encore dernièrement dans un documentaire diffusé par la chaine Arte sur « La Ve république et ses monarques ».

Amoureux de la vie, inventif et curieux, proche de ses étudiants à la faculté, fidèle en amitié, il a tout au long de sa vie (trop courte) cherché à réinventer la vie, faisant sien ce slogan un peu désuet du parti socialiste des années 70/80.

 

Auteur Pelletier jean in agora vox

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25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 18:35
La PJJ d'Île-de-France appelée à la grève

Les professionnels de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) d'Ile-de-France, chargés d'accompagner les mineurs délinquants, sont appelés à la grève mardi contre la poursuite de "restrictions budgétaires drastiques"et pour la mise en oeuvre des réformes annoncées par la Chancellerie. "Sur fond de crise économique et sociale, les restrictions budgétaires drastiques continuent : de - 30 à - 50% de budget pour l'ensemble des services éducatifs", affirme dans un communiqué vendredi le syndicat SNPES/PJJ/FSU à l'origine du mouvement. Le syndicat déplore que "seuls les lieux d'enfermement (centres éducatifs fermés, établissements pénitentiaires pour mineurs, quartiers des mineurs en Maison d'Arrêt) y échappent alors qu'ils ne prouvent aucunement leur efficacité dans la baisse de la délinquance".

La grève vise aussi à exprimer l'impatience des personnels face aux annonces de Christiane Taubia "non concrétisées": suppression du tribunal correctionnel pour mineurs instauré sous le gouvernement précédent, "priorité aux services de milieu ouvert et d'insertion". Les services de la PJJ interviennent dans le cadre des mesures d'investigation sur le parcours et la personnalité d'un jeune pour aider aux décisions du magistrat, ainsi que pour la mise en oeuvre des décisions de justice concernant des mineurs essentiellement délinquants. La jeunesse est la priorité affichée du ministère de la Justice dans le budget 2013, un des rares en hausse (+4,3%), qui a prévu de créer quelque 500 emplois dont 205 pour la PJJ. Ces créations visent à rattraper la suppression de 600 postes sur les 4 dernières années dans cette administration. Le compte n'y est pas pour le SNPES/PJJ/FSU qui déplore "des jeunes laissés en souffrance, bien souvent à la rue, faute de places en structures d'hébergement adaptées, des jeunes sans perspective de qualification faute d'être accompagnés dans les dispositifs d'insertion, une politique du chiffre qui ne tient aucunement compte de la spécificité des missions éducatives de la PJJ".

 

In JDD

 

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  • L'archipélien
  • Le monde est dangereux non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire” Einstein.
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