blog d'un citoyen observateur du pire et des meilleurs en politique
"Valait mieux ! Parce que si j'avais compris, ma pauvre, j'te garantis que ça se serait pas passé comme ça ! Tendre la joue, c'est pas mon genre", lance-t-il, remonté.
"C'est mon gars (son fils agronome au Canada, ndlr) qui m'a appelé du Québec" pour me dire que tout le monde parlait de moi sur internet, poursuit Fernand. "Quand j'ai vu tout le bigntz, quand j'y repense", s'amuse-t-il.
Ce respectable agriculteur, père de trois enfants et grand-père de sept petits-enfants, y était allé lui-même un peu fort en 2008 : "Touche-moi pas, tu me salis", avait-il dit au président de la République qui s'apprêtait à lui serrer la main. "Et j'en connais plein qui auraient fait pareil", assure-t-il, avouant se poser beaucoup de questions sur le chef de l'Etat et être en colère.
Et pour continuer sa croisade, le "citoyen Buron" invite ceux qui le souhaitent à le retrouver le 23 février prochain à 12H00 devant le palais de l'Elysée où il présentera officiellement son livre lors d'un "apéro Casse-toi pov'con". Il préconise aussi d'organiser ce genre d'apéritifs tous les 23 du mois jusqu'à l'élection de 2012...
Le livre est préfacé par Jean-Jacques Reboux, militant de la dépénalisation du délit d'outrage, qui avait été mis en garde à vue pour outrage au chef de l'Etat alors qu'il souhaitait un joyeux anniversaire à Nicolas Sarkozy en se faisant passer pour Fernand Buron le 28 janvier 2010.
Des extraits de la vidéo de l'entretien mené par Nausicaa Raymond seront également mis sur You Tube le 21 février. A la fin du petit ouvrage, deux pages vierges de "doléances" peuvent être remplies et envoyées au président, précise l'éditeur.
("Casse-toi pov'con. Le livre qui congédie Sarkozy !" - Fernand Buron - éditions Après la Lune - 64 p. - 5 euros - en librairie le 23 février)